Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 20 janvier 2024 à 12h31
De retour en 16es de finale de la Coupe de France, Trélissac, à la peine en N2, rêve d'un exploit face à Brest, troisième de Ligue 1.
A Trélissac, on rêve d'une nouvelle épopée en Coupe de France, mais on n'en oublie pas pour autant le sens des priorités. "La Coupe c'est la cerise sur le gâteau, mais le gâteau, c'est le championnat. Ma priorité, surtout cette année avec encore cinq descentes, c'est la N2, c'est tout. Mon objectif c'est de maintenir une nouvelle fois ce club", avait confié à France Bleu Hervé Loubat (photo), l'entraîneur des Périgourdins, au tour précédent. Après avoir éliminé les amateurs de Fabrègues (4-1), l'actuel 12e, sur 14, du groupe B de National 2, et virtuellement relégable, s'attaque à un gros morceau samedi après-midi (17h30) en 16es de finale : le Stade Brestois, bien installé sur le podium de Ligue 1 et qui reste sur cinq succès consécutifs toutes compétitions confondues.
"Entre 3 et 5 % de chances de se qualifier"
"Le Stade Brestois ce n'est pas un nom bling-bling, mais sur le terrain je peux vous dire que c'est bling-bling", confie encore le technicien de 48 ans, notamment passé par Moulins et Angoulême et qui atteint ce stade de la compétition pour la sixième fois de sa carrière. Et il juge que son équipe possède "entre 3 et 5 % de chances de se qualifier pour les huitièmes". Des huitièmes de finale que le club trélissacois, après avoir éliminé le LOSC (vidéo), avait disputés en 2016, contre l'Olympique de Marseille (0-2). Un match délocalisé à Bordeaux, alors que leurs retrouvailles face aux Phocéens, en 32es de l'édition 2020 (1-1, 2-4 t.ab.), avaient eu lieu à Limoges. Mais cette fois, ils accueilleront les Bretons dans leur stade Firmin Daudou (2 500 places), où l'ambiance promet d'être chaude.
Roy se méfie
"A nous de ne pas tomber dans le piège classique, sur un terrain peut-être difficile, face à une équipe survoltée portée par son public. C'est la première fois qu'ils vont recevoir cette saison en Coupe de France, et depuis vingt mois, ils n'ont perdu qu'un match à domicile, donc c'est une équipe difficile à jouer chez elle", se méfie l'entraîneur brestois Eric Roy, qui a préparé cette rencontre "aussi sérieusement qu'un match de L1". Preuve qu'il ne prend pas cette équipe de Trélissac à la légère.