Juba Touabi, Media365, publié le vendredi 08 mars 2024 à 08h54
L'ancien milieu de terrain de l'Olympique de Marseille Dimitri Payet enchaîne les bonnes performances sous les couleurs de son nouveau club, le Vasco da Gama.
En huit rencontres, le numéro 10 français a déjà réussi à se faire une place de choix au sein du onze brésilien. Il a inscrit deux buts et offert trois passes décisives. Ses performances et son impact sur le jeu offensif de son équipe enchantent les supporters de Vasco da Gama. Dans un entretien accordé au quotidien l'Équipe, Dimitri Payet s'est confié sur le début de cette nouvelle expérience ainsi que sur son départ de l'Olympique de Marseille durant le dernier marché des transferts estival.
L'ancien international tricolore a d'abord évoqué les ambitions de sa nouvelle équipe : « On doit garder les pieds sur terre. L'objectif, c'est d'abord le maintien et puis, si tout va bien, on visera une qualification pour la Libertadores (l'équivalent de la C1). Ça serait un sacré trip d'aller jouer en Argentine, au Chili, en Bolivie... » Le joueur de 36 ans est aussi revenu sur son adaptation à son nouvel environnement.
« La première phase, d'août à décembre, je me suis adapté facilement à ma nouvelle vie, a-t-il ajouté. Le club m'avait mis dans les meilleures dispositions, le public m'a tout de suite donné de l'amour et mes coéquipiers m'ont super bien accueilli. Mais on n'avait que 9 points (après 14 journées) et moi, il a fallu que je me remette dans le rythme. Ça faisait 2 mois que je ne jouais pas, et la saison d'avant, je n'avais pas un énorme temps de jeu. C'était ça le plus dur, remettre la machine en route. »
« La rupture avec l'OM a été brutale »
Dimitri Payet est persuadé d'avoir fait le bon choix en s'exilant au Brésil pour la suite de sa longue carrière. « J'ai toujours choisi mes clubs en fonction de leurs stades, a-t-il indiqué. Il faut qu'ils soient pleins et qu'il y ait de l'ambiance. C'est primordial. Il me fallait cette passion. Si je n'avais pas eu ça, je me serais éteint à petit feu. J'aime quand les supporters sont exigeants. Cette relation que j'avais avec les supporters marseillais, je la retrouve à Vasco. »
Enfin, le numéro 10 français a évoqué le divorce avec l'Olympique de Marseille l'été dernier. Une rupture mal vécue par le natif de Saint-Pierre. « Non. Honnêtement, la plaie ne se refermera jamais, a-t-il déclaré. La rupture a été brutale et très difficile pour moi. Après, il faut vivre avec. Quand je suis arrivé (au Brésil), j'étais par terre. C'était difficile. Lors de la conf' (annonçant son départ de l'OM), c'était fini. Dans ma tête, je ne voyais pas où je pouvais rebondir. Merci au Vasco et aux supporters qui m'ont aidé à me relever. C'est leur amour qui m'a sauvé. »