Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 14 janvier 2022 à 19h53
Finalement deuxième de ce Dakar saoudien derrière l'intouchable Nasser al-Attiyah, Sébastien Loeb estime qu'il "ne peut pas se reprocher grand-chose" après cette nouvelle place de dauphin sur le célèbre rallye-raid.
Il n'y a donc pas eu de miracle pour Sébastien Loeb. Pour sa sixième participation au Dakar, la première avec son copilote belge Fabian Lurquin, le nonuple champion du monde des rallyes n'a pu faire mieux qu'une deuxième place finale, égalant son meilleur résultat obtenu en 2017. Car c'est encore le Qatari Nasser al-Attiyah (Toyota) qui s'est imposé, pour la quatrième fois, terminant avec 27 minutes et 46 secondes d'avance sur le Tricolore. Une issue déjà quasiment certaine la veille, lorsque le pilote français de Bahreïn Raid Xtreme avait écopé d'une pénalité à l'occasion de la 11e et avant-dernière étape, après avoir perdu gros lors du troisième jour de course. Quatrième vendredi de l'ultime étape, remportée par son compatriote Stéphane Peterhansel, il s'est ensuite montré plutôt satisfait de ses prestations lors de ce rallye-raid saoudien, où il a remporté deux nouvelles étapes.
"J'ai quand même pris du plaisir"
"Je pense qu'on a fait un beau rallye. On a eu un souci au début et vu les écarts qu'il y a eu sur les étapes de ce rallye, on n'a pas pu combler notre retard. On a essayé d'attaquer tout le long, donc on ne peut pas se reprocher grand-chose. Cela fait partie du jeu, c'est un sport mécanique et il faut l'accepter, a reconnu l'Alsacien sur le site de l'organisation. Le Dakar, c'est surtout une épreuve qui est très longue, donc cela peut paraître cruel quand on a un problème sur la fin, mais notre situation était différente, nous avons perdu du temps au début. Sur le moment de notre problème, on s'est dit : « c'est fini », mais on a quand même réussi à se battre, même si le match était à distance. On ne pouvait que grappiller un peu de temps. Nasser a une expérience énorme, un copilote qui ne fait pas beaucoup d'erreurs, donc il a très bien géré sa course. J'ai quand même pris du plaisir parce qu'à chaque fois qu'on lui reprenait du temps, c'était un bon moment." Et il espère sans doute en vivre d'autres sur le célèbre rallye-raid...