Aurélien Canot, Media365, publié le samedi 03 août 2024 à 10h06
Qualifié comme Florent Manaudou pour la finale du 50m, Maxime Grousset avait préféré renoncer pour se focaliser sur le 100m papillon. Après avoir signé le 2eme temps des demi-finales, le Néo-Calédonien a assuré qu'il n'avait aucun regret.
Renoncer à une finale olympique alors qu'on vient de valider son billet pour le rendez-vous dans l'optique de privilégier ses chances sur une autre distance. Le pari que Maxime Grousset (et l'entraîneur de l'équipe de France de natation Denis Auguin) avait tenté jeudi soir lors d'une soirée une fois de plus marquée par les exploits de Léon Marchand était tout sauf anodin. Il constituait en effet un gros risque pour le Néo-Calédonien de 25 ans qui, s'il était certain de disputer cette finale du 50m sur laquelle il avait finalement choisi de faire l'impasse, n'avait aucune garanti de se hisser également en finale de celle du 100m papillon, sur laquelle il avait décidé de tout miser. Le champion du monde de la spécialité a finalement bien fait. Vendredi soir, il s'est en effet qualifié pour la finale du "100 pap", programmé le même soir que celle du 50m nage libre, et ce avec le deuxième temps des demi-finales. De quoi lui ôter tout regret d'avoir opté pour ce choix qui avait fait beaucoup parler.
Grousset : "Un choix fort que j'assume pleinement"
"Je n'ai aucun regret. j'aurais pu faire 21"70 au 50 et finir loin derrière. Et je sais que j'aurais eu du mal à me remobiliser trente minutes après", avouait après-coup le malheureux de la finale du 100m (5eme), qui avait déjà persisté et signé après les séries. "C'est un choix fort, mais je l'assume pleinement." Le licencié vedette du CS Clichy, dans les Hauts-de-Seine, espère surtout que ce "choix fort", pour reprendre ses termes, lui permettra de décrocher sa première médaille olympique, et si possible en or. Pour cela, il devra terminer devant un certain Kristof Milak, tout près de croquer l'imbattable Marchand en finale du 200m papillon et auteur du meilleur chrono des demi-finales. "Je sais qu'il peut encore faire mieux", ajoute Grousset, néanmoins très pressé de savoir s'il pourra lui aussi jouer un vilain tour au redoutable Hongrois. "Ça va être bien." On le souhaite tous.