Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 15 février 2021 à 16h40
Les résultats de l'équipe de France, en ski alpin comme en biathlon, donnent bien des satisfactions au directeur technique national. D'Alexis Pinturault à Emilien Jacquelin, en passant par Anaïs Chevalier et Simon Desthieux.
Fabien Saguez, le DTN du ski français, ne vit pas la pire période de sa vie, loin s'en faut. Il effectue en effet les voyages entre les Mondiaux de ski alpin à Cortina d'Ampezzo, où Alexis Pinturault vient de décrocher sa deuxième médaille en combiné (en argent, après le bronze du Super-G), et les Mondiaux de biathlon à Pokljuka, où Emilien Jacquelin et Anaïs Chevalier viennent de décrocher deux médailles individuelles (dont l'or en poursuite pour Jacquelin) - ainsi que l'argent pour Simon Desthieux en sprint.
"Jacquelin, je l'ai appelé Goldfinger"
"Ça retombe sur le moral de tous, savoure le dirigeant sur France 3. On espère aussi donner du bonheur aux gens devant leur télévision, on espère qu'ils nous suivent. On gère en bonne cohérence, avec de la simplicité, on est conscients de notre chance. Et si, en plus, on peut faire monter le drapeau, on en est très heureux." A chaud, Saguez réagissait d'abord à la deuxième place de "Pintu" : "Tout le monde se suivait de très près après le Super-G, on savait que ce serait un grand combat et il a bien tenu son rang. Il doit être là à chaque épreuve. L'or aurait été le Graal, mais il va s'entraîner et revenir pour le géant puis le slalom avec encore de vraies chances."
Le directeur technique national est enfin revenu sur le titre d'Emilien Jacquelin dimanche, conservant son or mondial sur la poursuite : "Un niveau exceptionnel, salué par tout le monde. C'est le plus beau tir de l'histoire sur une course. Je l'ai appelé Goldfinger. C'est dans mes références, voilà, je suis très fier de le voir atteindre un tel niveau." Le ski alpin comme le biathlon vont poursuivre et achever leur programme tout au long de la semaine.