Aurélien Canot, Media365, publié le samedi 03 août 2024 à 14h23
Les sabreuses françaises (Manon Apithy-Brunet, Sara Balzer et Cecilia Berder) se son qualifiées samedi en finale du concours par équipes en s'imposant aisément face à l'Algérie (45-32). Apithy-Brunet et Balzer peuvent rêver d'une nouvelle médaille.
Le sabre français en forme olympique, en particulier chez les femmes. Ces Jeux Olympiques de Paris 2024 l'ont confirmé : les meilleures sabreuses du monde, c'est en France qu'on peut les trouver. Personne ne pourra le contester sachant que la finale de l'épreuve individuelle avait opposé il y a quelques jours Manon Apithy-Brunet à une autre Française, grande amie à la vie mais également rivale majeure en compétition : Sara Balzer. L'or était revenu à la première, sacrée là pour la première fois de sa vie pour le plus grand plaisir de son marie Bolade Apithy, venu la porter en triomphe avant de décrocher le bronze, lui, avec ses coéquipiers. "MAP" et Balzer, très déçue d'avoir perdu, avaient cependant célébré ensuite ensemble, drapeau bleu, blanc, rouge sur les épaules, ce doublé historique. Elles rêvent maintenant de faire résonner la Marseillaise côte à côte à l'occasion de l'épreuve par équipes, qui se déroule ce samedi au Grand Palais.
L'exemple de Flessel et Barlois en 1996
Et ce rêve est en marche, puisque la championne olympique et sa compatriote médaillée d'argent, sans oublier Cecilia Berder, qui compose le trio, ont aisément validé leur billet pour les demi-finales et se retrouvent déjà aux portes de la finale et d'une nouvelle médaille, qu'elles souhaiteraient du plus beau métal, comme celui qu'avaient décroché Laura Flessel et Valérie Barlois (qui avaient là aussi été opposées en finale) lors des JO d'Atlanta 1996. Les Bleues avaient rendez-vous avec l'Algérie en quarts de finale et elles n'ont fait aucun détail (large victoire 45-32) face aux 17emes mondiale, qui n'ont jamais rien pu espérer lors de cette rencontre à sens unique et au score sans appel à l'arrivée. Déjà associées en 2021 lors des JO 2020 de Tokyo, Apithy-Brunet et Balzer avaient dû se contenter de la médaille d'argent. Dans la capitale cette année, elles ne digéreraient pas un nouvel échec en finale. Mais elles n'en sont pas encore là.