Dakar - Loeb : « C'est la vie »

Dakar - Loeb : « C'est la vie » ©Icon Sport, Media365
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Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 07 janvier 2025 à 13h42

Sébastien Loeb est revenu à chaud mardi sur sa nouvelle mésaventure, un accident dès le 12eme kilomètre de la 2eme étape du Dakar, qui lui a encore fait perdre beaucoup de temps. L'Alsacien, probablement définitivement hors-course cette fois pour la victoire finale, ne sait même pas s'il pourra reprendre la course. Même s'il se veut optimiste.

Et dire que les 327 kilomètres au programme du jour et d'une 3eme étape du Dakar raccourcie en raison des conditions météos (NDLR : L'organisation avait décidé de supprimer 169 kilomètres du parcours initial) étaient présentés comme une transition. Elle l'a été pour certains, qui ont connu une troisième journée sans encombre, beaucoup moins pour d'autres. Et malheureusement pour Sébastien Loeb, décidément maudit depuis le départ de cette 46eme édition du rallye-raid, la 9eme pour lui, il fait encore partie des grands battus (et malheureux) du jour. Après seulement douze kilomètres de course, le nonuple champion du monde qui avait dû tout donner la veille pour combler une (grande) partie de son retard après ses ennuis de ventilateur de dimanche a en effet été cette fois victime d'un spectaculaire accident. Parti en tonneaux, l'Alsacien, indemne à l'instar de son copilote, a pu repartir après avoir réparé sa Dacia Sandrider, mais il a été rapidement contraint de s'arrêter de nouveau, après que l'une de ses galettes de direction a cédé ("on a ensuite roulé au ralenti tout le long"), et a abandonné plus d'une heure en route à l'arrivée. Désormais 16eme du classement (il était 6eme au départ de cette 3eme étape), Loeb a probablement dit adieu une nouvelle fois à ses rêves de première victoire finale.

Loeb : "Je pense que la voiture sera en état de continuer"

Presque souriant malgré son abattement ("J'ai réussi à me traîner toute la spéciale"), il tentait néanmoins de relativiser après-coup, à chaud, au micro de La Chaîne L'Equipe. "C'est la vie, c'est comme ça", lâchait le roi des galères sur ce Dakar - trois en... quatre jours - sans savoir encore si, au même titre que Carlos Sainz la veille, il devrait abandonner ou pas en raison de l'état de son véhicule. En attendant d'avoir la réponse ("C'est important d'avoir une voiture dans un meilleur état que ça"), l'intéressé se contentait de revenir sur sa grosse frayeur du jour. "Au départ de la spéciale, il y a une saignée que je ne vois pas (...) et la voiture retombe sur le côté et on fait deux tonneaux et on déjante deux pneus. Je pense que c'était une saignée, mais en biais. Ca a mis un coup de raquette de travers et c'est parti, voilà. Je ne l'ai pas vue moi en fait, je l'ai vue quand j'étais dessus, mais on le voit à la vidéo. Quand tu as l'arrière en l'air, tu ne peux rien faire. On a atterri sur le flanc". Il y aura assurément des jours meilleurs pour Loeb, dont le cauchemar a continué mardi. "Ce n'est pas que l'on préfère, c'est sûr, c'est compliqué. Hier (lundi) déjà, ce n'était pas simple. On perd une heure, là, nous voilà à une heure vingt". Un écart que celui qui a déjà réussi l'exploit de terminer 2eme  en ayant compté un retard de 2h20 peut toujours espérer réduire toutefois. A condition qu'il soit autorisé à poursuivre l'épreuve à la veille de l'étape marathon. Loeb garde espoir. "On va continuer si la voiture est en état, mais je pense."

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