Clément Pédron, Media365, publié le mardi 06 août 2024 à 13h19
Ryan Zézé s'est qualifié pour les demi-finales du 200 mètres ce mardi midi en prenant la première place de sa série lors des repêchages. En revanche, ça n'est pas passé pour Pablo Mateo.
On l'avait quitté la veille dans un d'esprit mitigé au sortir des séries du 200 m avec cette quatrième place en 20''49. On l'a retrouvé avec le sourire et pour cause, le sprinteur tricolore s'est qualifié ce mardi midi pour les demi-finales de la distance. Lors de la troisième série des repêchages, le Français a parfaitement négocié sa course notamment en prenant un départ canon pour s'adjuger la victoire en 20''40 devant le Canadien Aaron Brown et Chin-Han Yang (TAI). Grâce ce temps, il figure bel et bien parmi les heureux élus pour aller chercher une place en finale ce mercredi à 20h02. « Il va falloir aller plus vite maintenant. Hier, j'étais déçu mais maintenant, je suis focalisé sur moi et cette demi-finale. Ça sera une nouvelle course, je vais saisir ma chance. »
Le constat lucide de Mateo
L'autre Français aligné dans ces repêchages n'a malheureusement pas réussi à réitérer cette même performance. Pablo Mateo a terminé à la troisième place en 20''57, un rang insuffisant pour entrevoir les demi-finales, derrière Brendon Rodney (CAN) et Bryan Levell (JAM). Le sprinteur, endeuillé par la mort de son grand frère au début du mois de juin dernier, en a terminé avec la distance du 200 m mais sera bel et bien présent pour le relais plus tard. Au micro de France TV, le Tricolore a livré son ressenti avec franchise et honnêteté. « Le public est magique, il m'a poussé dans mes retranchements. Aujourd'hui, il faut le reconnaitre, je ne suis pas bon. Je vaux beaucoup mieux que le temps que je viens de faire mais je ne suis pas en forme. J'ai laissé ma forme en Jamaïque je crois, je n'ai pas d'autres explications. On a bien travaillé avec le coach, je ne remets jamais la faute sur lui. Sans lui, je ne serais jamais ici. Avant, je n'étais qu'un relayeur, aujourd'hui, je suis en individuel. Il y a eu des aléas qui ont fait ma préparation a été entachée. Ce n'est pas grave, je n'ai aucune excuse, je n'ai pas été bon. On va retourner au travail. »