FC Nantes : Waldemar Kita a aussi été placé en garde à vue

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Clément Pédron, Media365, publié le jeudi 29 juin 2023 à 12h16

Selon le quotidien Ouest-France, le président du FC Nantes a, comme son fils, été placé en garde à vue dans une affaire de transferts suspects.

La saison n'a pas encore officiellement débuté du côté du FC Nantes que le club ligérien est déjà sous les feux des « mauvais » projecteurs et sur un autre terrain que le sportif. C'est en effet sur le terrain judiciaire que l'on retrouve le vainqueur de la Coupe de France 2022 puisque les enquêteurs s'intéressent depuis un moment à une affaire de transferts douteux de joueurs et sur les commissions reçues par certains agents réputés proches de l'état-major nantais. Mardi dernier, on apprenait que deux agents bien connus de la Jonelière (le centre d'entraînement) et de la Beaujoire (le stade), Bakari Sanogo et Joaquim Batica, ont été placés en garde à vue. Le lendemain, mercredi, Franck Kita, le directeur général du FCN a d'abord été convoqué à la Police judiciaire de Nantes avant d'être placé en garde à vue à son tour. Selon les informations de Ouest-France, le DG des Canaris n'était pas le seul à répondre aux enquêteurs puisque Waldemar Kita, son père et président du club, était aussi présent. L'homme d'affaires franco-polonais a lui aussi été placé en garde à vue avant d'être remis en liberté.

Trois ans d'enquête

Toujours selon Ouest-France, la justice travaille depuis trois ans sur cette enquête portant sur les transferts de joueurs et les commissions reçues par les agents. D'après « OF », une information judiciaire a aussi été ouverte en juin 2022 à la Juridiction interrégionales spécialisée (Jirs) de Rennes pour « exercice illégal d'une activité d'agent sportif par un ressortissant d'un État membre ou partie à l'accord sur l'espace économique européen. » Parmi les questions auxquelles l'enquête doit répondre : est-ce que Bakari Sanogo, qui officie sous licence malienne (son pays d'origine) avait le droit d'apparaître dans plusieurs transactions. À plusieurs reprises, celui qui représente certains joueurs du FC Nantes, a fait appel à des intermédiaires comme Joaquim Batica, un agent français, pour monter certains transferts. Enfin, toujours selon Ouest-France, le juge d'instruction « vise également des qualifications d'ordre financier : faux et usage de faux, abus de biens sociaux, blanchiment de fraude fiscale aggravée et blanchiment en bande organisée. »

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