L1 (J16) : Le PSG, taille patron

L1 (J16) : Le PSG, taille patron ©Icon Sport, Media365
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Arnaud Demmerle, Media365, publié le mercredi 18 décembre 2024 à 23h34

Trois jours après sa victoire face à l'Olympique Lyonnais (3-1), le PSG de Luis Enrique est allé s'imposer avec la manière et au bout d'un match à rebondissements à Monaco (2-4), un autre de ses rivaux. Le club francilien va passer les fêtes de fin d'année au chaud avec dix longueurs d'avance sur ses poursuivants.

Le titre de champion de France est-il déjà dans la poche du Paris Saint-Germain ? Après seulement seize journées de championnat, la messe semble dite. Décevante et dos au mur en Ligue des Champions, l'équipe de Luis Enrique écrase plus que jamais la Ligue 1. Après l'OM (0-3) et l'OL (3-1), c'est l'AS Monaco, son troisième principal adversaire dans la course à la première place, qui a dû reconnaître la supériorité des partenaires de Marquinhos, impressionnants de facilité et de sérénité malgré des scénarios et des décisions de François Letexier, pas toujours favorables.

Le geste fou de Singo, première pour Doué

Le pari tenté par Adi Hütter d'aligner Vanderson au poste de latéral gauche et de laisser sur le banc Caio Henrique s'est rapidement avéré perdant. Le Brésilien se fait manger par Achraf Hakimi qui offre un caviar à la louche à Désiré Doué, déjà intenable face aux Rhodaniens, qui le déguste en ouvrant la marque du droit depuis le point de pénalty (0-1, 24ème), pour signer son premier but en championnat sous ses nouvelles couleurs. Quelques minutes auparavant, Wilfried Singo, aligné sur le côté droit de la défense monégasque plutôt que dans l'axe, échappe miraculeusement à un carton rouge pour un pied, certes involontaire, mais dans le visage de Gianluigi Donnarumma (18ème), bien balafré, obligé de sortir et de céder sa place au profit du Russe Matvey Safonov.

À l'aise au pied et bon relanceur, Philipp Köhn multiplie, lui, les parades dans ses cages en gagnant son duel face à Bradley Barcola (5ème) ou en repoussant les tentatives d'Hakimi (42ème), de Mohammed Salisu proche de marquer contre son camp (43ème) et Ousmane Dembélé (44ème). Et quand le gardien suisse est battu, il est sauvé par le poteau (4ème) ou supplée sur sa ligne par Vanderson (10ème).

Monaco efficace, Paris renversant

Hormis une frappe flottante d'Elesse Ben Seghir (8ème) et quelques « pigeons tués » par Breel Embolo (2ème et 12ème), Monaco n'a pas suffisamment existé durant cette première période, malgré quelques séquences intéressantes dans le jeu. Mais l'équipe d'Adi Hütter va montrer un tout autre visage lors du second acte, à l'image de Maghnes Akliouche, dans tous les bons coups, devant les yeux de Didier Deschamps, le sélectionneur national. Sur sa premier percée digne de ce nom, il obtient un pénalty, relativement généreux, pour une main décollée de Marquinhos que Ben Seghir transforme avec maestria (1-1, 52ème). Ragaillardi, le club de la Principauté se montre plus percutant et sur une action d'école, initiée par le Tsar Golovin, Akliouche trouve Embolo dans les 6 mètres. Le Suisse devance Pacho et décroise le ballon du pied droit, au grand dam de Safonov, impuissant (2-1, 60ème).

Touché, mais pas coulé, le PSG ne va pas s'affoler et va prouver une bonne fois pour toute qu'il est le patron de la Ligue 1. Peu en verve jusque-là, Ousmane Dembélé va sortir de sa léthargie. Il égalise de près après une frappe de Fabian Ruiz que Köhn ne peut conserver (2-2, 64ème). Sorti du banc, Gonzalo Ramos donne ensuite l'avantage aux siens de la tête sur un corner de Kang-In Lee, pour son dix-septième but en quarante-huit matchs sous le maillot parisien (2-3, 83ème). Malgré une dernière banderille de l'inévitable Akliouche et un énorme raté de Takumi Minamino (85ème), la formation de Luis Enrique conclut en beauté cette spectaculaire rencontre. Après un tir enroulée du gauche de Lee sur le poteau (92ème), Dembélé prend de vitesse Singo avant de piquer magnifiquement son ballon du gauche au-dessus de Köhn (2-4, 95ème). Le PSG écoeure la concurrence et s'envole en tête de la Ligue 1, avec désormais dix longueurs d'avance sur Marseille et Monaco, pour qui cette fin d'année est compliquée, avec quatre défaites en six matchs toutes compétitions confondues. Et dire que 2025 commencera pour l'ASM par le Trophée des Champions face au club francilien...

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