Axel Allag, Media365, publié le samedi 05 octobre 2024 à 13h46
A la veille du déplacement du PSG à Nice (dimanche 20h45), Luis Enrique s'est présenté en conférence de presse. Il s'est montré évasif concernant le cas d'Ousmane Dembélé, mais sûr de lui quant à la qualité de son équipe.
Luis Enrique a abordé l'actualité du PSG ce samedi. En commençant par un sujet sensible, à savoir la mise à l'écart d'Ousmane Dembélé du match à Arsenal (0-2), tandis que l'ailier a depuis repris l'entraînement et postule pour le match à Nice. "Comme je vous l'ai dit au moment des faits, lorsqu'un joueur ne répond pas aux obligations, il n'est pas préparé, en revanche, quand il répond aux obligations, il est prêt. C'est quelque chose qui concerne tous les joueurs de la Ligue 1. Je suis dur quand il faut être dur, et plus permissif quand il faut l'être. C'est une grande capacité que j'ai en tant qu'entraîneur et en tant que personne", a clarifié l'Asturien, assez évasif quant à un éventuel retour du champion du monde 2018 à Nice.
"Laissez Donnarumma tranquille et acharnez-vous sur moi"
Concernant son refus d'expliquer sa tactique à Margot Dumont au terme de match à l'Emirates Stadium, le technicien avait peu de choses à redire. "Je ne sais pas ce qu'il s'est dit. Le principal responsable dans les défaites c'est l'entraîneur. Je n'ai rien d'autre à dire. Ce que je ne peux pas contrôler, je n'essaie pas de le contrôler. Je n'ai rien à ajouter", a-t-il indiqué, refusant que la presse blâme son gardien pour sa performance à Arsenal. "On s'acharne souvent sur Donnarumma, s'il vous plaît laissez-le tranquille et acharnez-vous sur moi. Nous travaillons toutes les phases de jeu importantes. Cela ne veut pas dire que des situations comme celles-ci ne vont plus se produire. Mais cette situation est due au début de l'action, c'est tout un collectif qui est concerné, pas que le gardien".
"On est très proches des meilleures équipes, presque à leur niveau"
Convaincu de la valeur de son PSG, Luis Enrique a répété qu'il n'avait pas comme rôle de regarder les avis de la presse. Selon lui, malgré son revers à Londres, le club de la capitale est très proche des meilleures équipes de la planète, malgré le début du processus sous sa direction. "On est imparfaits, on va s'améliorer mais je suis certain que cette équipe va lutter dans toutes les compétitions, même dans les compétitions avec un adversaire à notre niveau ou supérieur à nous. On est très proches des meilleures équipes, presque à leur niveau", a jugé le technicien, qui se "lève chaque matin pour aller gagner toutes les compétitions" et demeure conscient qu'il n'est à Paris que depuis un an et trois mois. Une courte période en comparaison aux cinq ans de Mikel Arteta à Arsenal et aux sept de Pep Guardiola à Manchester City.
Concernant le match à Nice, face à un Franck Haise qu'il porte en haute estime, l'ancien sélectionneur de l'Espagne a confié s'attendre à une forte opposition. "On va jouer contre Nice, on se prépare à un pressing très fort dès le début du match. Il y a plusieurs scénarios différents pendant un match, il faut y être préparé, les physionomies peuvent varier et on doit avoir travaillé cela".