Emmanuel LANGELLIER, Media365, publié le samedi 19 octobre 2024 à 11h23
Devenu le gardien numéro 1 de l'Olympique Lyonnais cette saison, le Brésilien Lucas Perri affiche un visage serein. Le portier de 26 ans évoque notamment, sans fuir, le cas d'Anthony Lopes, déclassé et resté finalement à l'OL.
Sur la lancée de 4 victoires consécutives toutes compétitions confondues, dont 2 en Ligue 1 (2-1 à Toulouse et 2-0 contre Nantes), l'Olympique Lyonnais va tenter d'étendre sa série dimanche après-midi au Havre (coup d'envoi à 15h00). Pour rester solide en défense (2 buts encaissés sur les 4 récentes sorties), le club rhodanien pourra compter sur Lucas Perri. Le gardien de 26 ans s'est bien adapté, huit mois après ses débuts remarqués contre Lille en Coupe de France. « C'était une sensation merveilleuse de pouvoir débuter dans cette ambiance, dans notre stade, devant notre public. Et en plus, nous avons réussi à atteindre la finale », se souvient le Brésilien dans Le Dauphiné Libéré.
Perri : « Je joue dans un grand club et naturellement je suis fier de cette grande responsabilité »
Celui qui est devenu le portier numéro 1 de l'OL aborde sereinement sa nouvelle situation. « Plus le défi est grand, plus la pression est grande. Mais je l'aborde avec naturel parce que je travaille tous les jours pour devenir meilleur, pour que l'OL soit meilleur, dit-il. Je joue dans un grand club et naturellement je suis fier de cette grande responsabilité. » Et Perri a donc délogé Anthony Lopes, cadre infiniment respecté de l'institution lyonnaise et finalement resté au club cette saison (mais devenu numéro 4 dans la hiérarchie).
« Le grand gagnant de la concurrence, c'est toujours le club »
« La concurrence est naturelle dans le football. J'ai toujours dû me battre pour faire ma place. Dans certaines équipes, j'étais la deuxième option, dans d'autres j'étais le numéro 1. Le grand gagnant de la concurrence, c'est toujours le club (...) Lors de mes 6 premiers mois à Lyon, je devais m'adapter à une nouvelle culture, une nouvelle langue et un nouveau football. Disputer la Coupe de France m'a rendu heureux car c'était une opportunité de montrer le travail que j'avais réalisé dès mes premiers mois avec l'OL », lâche Perri qui ne lit pas ce qu'on dit de lui dans la presse et sur les réseaux sociaux. Le Brésilien n'a donc pas lu les propos acerbes récents de Lopes sur sa situation délicate. « Bien sûr que c'est revenu jusqu'à moi, mes proches. Mais je ne contrôle pas ça. Je le dis avec beaucoup de respect, cela ne m'intéresse pas. Le club a pris la décision de signer un nouveau gardien, je suis honoré que le club ait pensé à moi. Je donnerai le meilleur quoi qu'il arrive », soutient ce fervent chrétien. « C'est un élément important de ma vie. Je suis ému... Plus que la religion, je dirais que c'est Jésus Christ qui est très important dans ma vie ».