Coupe de France : Nice met fin au rêve de Versailles

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Rédaction Media365, publié le mardi 01 mars 2022 à 22h55

Sans trop de surprise, Nice s'est imposé mardi soir pour la première demi-finale de Coupe de France, contre des Versaillais encore très valeureux (2-0).

L'histoire dira si le petit bout de chemin qu'il reste vibrera au rythme d'un derby azuréen, mais Nice tient sa finale. Et à force de le lire, Christophe Galtier va bien finir par croire qu'il est l'entraîneur français le plus inspiré du moment. Après avoir mené Lille sur le toit de l'Hexagone, le voilà aux portes du Stade de France pour offrir un autre trophée à un club à ranger dans la caste des outsiders : Nice. C'est fort. Peut-être pas autant que l'épopée de Versailles. Cohérente et courageuse, la formation francilienne aura été la sensation de cette campagne.

Versailles héroïque une mi-temps

Sans surprise, Nice a évidemment imposé sa domination en tenant le ballon dans des proportions importantes. Mais les Aiglons ont mis du temps à bien l'utiliser. Sans inspiration, sans changement de rythme, la bande à Galtier a vite vu venir le traquenard face à une équipe qui a su défendre dans les règles de l'art. Tout juste a-t-on pu noter quelques situations ici et là de Thuram, l'homme en forme du moment, sur une frappe lointaine (12e) ou une tête renversée (43e). Loin d'être caricaturaux dans leur approche, les Versaillais se sont même offert le luxe de piquer quelques fois, à l'instar de Michel, dont le tir a fui le cadre (39e). Bref, il a fallu voir Nice hausser le ton pour déjouer le piège francilien.

Gouiri, le détonateur

C'est au retour des vestiaires que tout s'est accéléré, lorsque le classieux Gouiri a réalisé un enchaînement contrôle-frappe parfait pour exploiter un centre au cordeau de Lotomba (1-0, 47e). Un petit coup sur la tête pour Versailles, forcément : le scénario est vieux comme le foot. Conditionnés pour réduire les espaces et annihiler les forces du gros, les pensionnaires de National 2 devaient, soudain, exprimer les leurs pour prendre leur destin en main. La marche était trop haute, tout simplement. C'est Nice qui a continué à attaquer pour tuer tout suspense.

Après plusieurs balles de break - Gouiri, encore (56e), ou Stengs  (67e) -, les hommes de Galtier ont scellé leur succès par Dolberg sur une merveilleuse chevauchée de Gouiri (2-0, 73e). L'affaire était réglée. L'addition aurait pu être plus lourde si Delaunay n'avait pas eu les gants chauds dans le dernier quart d'heure. Ce gardien a pris la lumière. Comme toute cette bande d'amis, dont le parcours royal aura placé Versailles pour autre chose que son château sur la carte du pays. La Coupe de France est belle pour cela, aussi. Lorsque le rêve prend fin, il faut savoir dire merci.

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