Paris 2024 - Football (F) : Le Canada suspend sa sélectionneuse

Paris 2024 - Football (F) : Le Canada suspend sa sélectionneuse ©Icon Sport, Media365

Juba Touabi, Media365, publié le vendredi 26 juillet 2024 à 11h45

Suite à une affaire d'espionnage impliquant l'utilisation d'un drone pour surveiller les entraînements de la Nouvelle-Zélande, le Canada a suspendu sa sélectionneuse, Bev Priestman.

Ce mercredi, un membre du staff canadien, qui opérait un drone, pour espionner l'entraînement des joueuses Néo-Zélandaises a été arrêté et condamné à huit mois de prison avec sursis. « Au cours des dernières 24 heures, des informations supplémentaires concernant l'utilisation de drones contre des adversaires avant les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont été portées à notre attention », indique un communiqué de Canada Soccer. Finalement, la fédération a décidé de suspendre Bev Priestman pour le reste des Jeux Olympiques de Paris 2024.

L'espionnage, une pratique répandue ?

L'équipe canadienne a rapidement réagi. Bev Priestman, initialement non impliquée dans l'espionnage, avait choisi de se retirer pour le match contre la Nouvelle-Zélande, remporté 2-1 par le Canada sous la direction de son adjoint Andy Spence. Désormais, la numéro 2 du staff technique continuera à diriger l'équipe. « Nous ne sommes pas des tricheuses », a affirmé Vanessa Gilles, défenseuse canadienne évoluant à l'Olympique Lyonnais, après la victoire. Le Comité olympique canadien (COC) et Canada Soccer ont tous deux annoncé des enquêtes sur cette affaire.

Selon une enquête de The Sports Network, une chaîne de télévision canadienne, les équipes canadiennes de football auraient utilisé des drones pour espionner leurs adversaires pendant plusieurs années. L'enquête a révélé que l'espionnage par drone était une pratique courante, utilisée contre plusieurs équipes, y compris le Japon et le Panama. La FIFA et le Comité international olympique (CIO) ont également ouvert des enquêtes sur cette affaire.

Cette situation met en lumière des pratiques discutables au sein de Canada Soccer, remettant en question l'intégrité des victoires passées. L'équipe canadienne se prépare maintenant à affronter la France dans un contexte tumultueux. Le scandale pourrait affecter leur performance et leur moral.

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