Entre Aulas et Eyraud, la guerre est déclarée !

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6Medias, publié le samedi 28 avril 2018 à 10h12

Aulas-Eyraud, acte dix ! Entre les deux hommes, la guerre des mots continue. Dans un entretien au journal L'Équipe, le président de l'OL a répondu à la dernière sortie de son homologue marseillais.

La guerre est déclarée entre Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud.

Ce samedi dans les colonnes de L'Équipe, les deux hommes se sont rendus coup pour coup. Au coeur du problème : la décision de la commission de discipline de la Ligue (LFP) de sanctionner de la même manière, soit trois matchs de suspension, le défenseur marseillais Adil Rami et le gardien lyonnais Anthony Lopes. Le 18 mars dernier, en marge de la rencontre OL-OM, une bagarre avait éclaté au cours de laquelle Rami a assené un coup d'épaule, alors que Lopes a quant a lui giflé un intendant de l'OM.



Dans les colonnes du quotidien sportif, Jacques-Henri Eyraud juge la décision de la LFP "asymétrique, disproportionnée" et sous-entend que Jean-Michel Aulas, qu'il qualifie de "Don Giovanni Michele", a influencé la Ligue. "Depuis quinze ans, tous mes prédécesseurs ont eu, à un moment donné, un problème avec Jean-Michel Aulas. Mais j'ai assisté à un tel moment mardi soir que, si cela ne remet pas en cause l'opinion que je porte sur l'homme, le dirigeant de club, je rendrai désormais coup pour coup. [...] J'ai vu un président qui bénéficiait d'une impunité absolue dans son comportement et son attitude. [...] Mon objectif professionnel n'est pas d'afficher 8 000 tweets sur mon compte. J'ai autre chose à faire que de passer mon temps sur mon téléphone, y compris en vacances à Saint-Barthélemy, à tweeter sur l'Olympique Lyonnais", a lâché le président de l'OM.

De quoi évidemment faire sortir de ses gonds le président lyonnais, qui s'est dit "choqué" par de tels propos. "J'ai trouvé ces méthodes curieuses et je n'aime pas quand Jean-Michel devient Don Giovanni Michele. Quand il dit que j'ai menacé, j'ai effectivement dit que ses propos étaient diffamatoires. Ce sont des dénonciations calomnieuses, ce qui a été fait contre nous, contre Lopes, comme dans cette interview. Je suis vraiment surpris qu'un administrateur de la Ligue puisse avoir cette attitude. Il est en train de disjoncter. Il parle aussi de mes tweets, mais ça reste un moyen de communication utilisé par les hommes politiques, les chefs d'entreprise. C'est tellement désagréable. Vulgairement, je dirais qu'il a pété les plombs, car je suis choqué par ces attaques personnelles", a réagi Jean-Michel Aulas dans les colonnes de L'Équipe.

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