Ligue des champions : Le PSG 2024 aussi surprenant que l'OM 1993 ?

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 22 avril 2024 à 20h55

Marcel Desailly met les pieds dans le plat, en rapprochant l'Olympique de Marseille 1993 du PSG 31 ans plus tard.

Voilà qui ne fera assurément pas que des heureux, et même sans doute que des mécontents, parmi les supporters de l'Olympique de Marseille toujours aussi nostalgiques de la grande époque de 1993... Marcel Desailly, défenseur émérite de la seule équipe française championne d'Europe des clubs (pour le moment), n'hésite pas à faire le parallèle entre sa formation de l'époque et le Paris Saint-Germain de 2024, qualifié pour les demi-finales de C1 face au Borussia Dortmund (match aller en Allemagne la semaine prochaine, le mercredi 1er mai, puis retour la semaine suivante au Parc) et qui n'est donc plus qu'à une marche de la finale - déjà atteinte par les Parisiens en 2020 face au Bayern, dans le contexte différent du Covid qui avait donné lieu à un Final Eight à Lisbonne à partir des quarts de finale.

Desailly : "On a gagné quand plus personne ne s'y attendait"

Le légendaire défenseur central des Bleus champions du monde 1998 puis d'Europe 2000, devenu capitaine en sélection après la retraite internationale de son ami de toujours Didier Deschamps, fait le parallèle entre le timing des deux aventures : "Ils ont eu beaucoup de top joueurs, comme nous, puis on avait gagné quand plus personne ne s'y attendait. La qualité avait vraiment baissé en termes de joueurs, et soudain on l'a fait. Ils ont perdu Neymar et Lionel Messi, mais ils peuvent surprendre tout le monde." Sans oublier le départ, aussi, du symbole Marco Verratti... Eric Di Meco, autre champion d'Europe 1993, venait déjà d'estimer qu'il était "écrit que le titre était pour le PSG cette année" (pour RMC).

En 1992, les Marseillais voyaient en effet partir Jean-Pierre Papin (d'autant plus amer qu'il a été battu par l'OM en finale avec l'AC Milan, son nouveau club), Chris Waddle et Carlos Mozer tous en même temps, un an après Eric Cantona. Rudi Völler et Alen Boksic les avaient remplacés, de là à les considérer comme les Bradley Barcola, Ousmane Dembélé, Gonçalo Ramos ou Randal Kolo Muani de l'époque... La façon d'envisager le jeu n'est pas du tout la même entre Luis Enrique et le regretté Raymond Goethals, les époques ont bien changé et même les défenseurs sont incomparables, à moins de voir en Marquinhos une réminiscence de Basile Boli.

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