Football - Ligue 1 Lille/Reims après-match

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Ligue 16ème journée
Grand Stade Lille Métropole - Arbitre J. Pignard
19°C / dégagé
Terminé
  1. 78′ André
  1. 15′ Nakamura
  2. 11′ M. Daramy
Journaliste : Vincent Dégremont

, publié le 26 septembre

Les Lillois pouvaient intégrer le top 5 de Ligue 1, au lieu de quoi ils voient les Rémois, vainqueurs dans le Nord (1-2), leur passer devant.



Les Dogues, qui restaient sur sept succès de rang dans leur antre, avaient la faveur des pronostics au moment de recevoir des Rémois battus chez eux par Brest lors de la précédente journée. La réalité du terrain fut tout autre. Les visiteurs ouvrirent le score dès la 12eme minute, après un corner de Junya Ito dévié au second poteau puis remisé devant le but par Marshall Munetsi. Levant la jambe, Mohamed Daramy devança Samuel Umtiti et Lucas Chevalier pour pousser au fond.

A l'intox, le champion du monde simula une blessure à la tête pour un pied haut, sans succès. « Big Sam » faillit laisser ses coéquipiers à 10 à la 22eme, après un tacle glissé de dernier défenseur qui n'attrapa que le pied d'Ito, mais l'arbitre lui laissa le bénéfice du doute. Entretemps, les visiteurs avaient fait le break au quart d'heure de jeu (0-2), après une action collective partie de Yehvann Diouf. Lancé en profondeur mais en position illicite, Daramy s'effaça au profit de Munetsi, qui emmena la charnière puis servit sur un plateau Keito Nakamura. Avec sang froid, l'ailier japonais contourna Chevalier et piqua dans le but vide.

Daramy et Nakamura glacent Pierre-Mauroy

Dans un fauteuil, les protégés de Will Still laissèrent alors le ballon à leurs hôtes, qui perdirent Yusuf Yazici à la 23eme et manquaient d'un créateur axial pour trouver des brèches dans un bloc replié et concentré. Sans mordant, les Dogues rentraient au vestiaire nantis d'une possession aussi conséquente que stérile et sous les sifflets de leur public.

Le premier tir cadré lillois n'intervint qu'à la 51eme, sur un coup de rein puis une frappe de 20 mètres d'Edon Zhegrova pas assez bien placée pour inquiéter le portier marnais. Remplaçant à la 64eme un Hakon Haraldsson fantomatique avec beaucoup d'envie, Ivan Cavaleiro réveilla Pierre-Mauroy par ses prises d'initiatives. 6 minutes plus tard, Rémy Cabella manqua la cible après une belle remise de la poitrine de Cavaleiro. Dans la foulée, Munetsi profita d'une délicieuse talonnade pour envoyer un parpaing de l'entrée de la surface, mais Chevalier ne trembla pas. Une parade importante, puisqu'à la 79eme, Ismaily brossa un centre vénéneux, sur lequel Y. Diouf voulut sortir puis se ravisa. Benjamin André en profita pour catapulter une tête de capitaine modèle monté pour forcer la décision (1-2).

Des Dogues aux dents élimées

Si le Stade de Reims subissait depuis le but de Nakamura et qu'il venait d'être rejoint au score, Will Still ne changea pas son fusil d'épaule ! Bien au contraire, le tacticien belge fit entrer Emmanuel Agbadou, ajoutant un cinquième défenseur pour les 10 dernières minutes. Son homologue portugais ne pouvait toutefois que constater le manque d'inspiration collective de ses joueurs, qui ne profitaient pas du surnombre au milieu. Le public se leva dans les ultimes secondes, hélas David n'avait pas cru au centre-tir un brin trop croisé de Cavaleiro.

Dominateurs mais très brouillons, les Nordistes doivent s'incliner à domicile, et permettre au chat noir Amine Salama, entré juste avant la réduction de l'écart, de connaître pour la première fois la victoire en Ligue 1 à sa vingt-huitième apparition !

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