Guillaume Marion, Media365, publié le samedi 20 avril 2024 à 13h15
Après avoir obtenu la nationalité française, Joel Embiid jouera finalement pour les Etats-Unis lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Un choix qui ne passe pas du tout auprès de l'ancien pivot des Bleus Fred Weis.
En choisissant les Etats-Unis plutôt que l'équipe de France, Joel Embiid ne s'est pas fait que des amis. Loin de là même. En effet, alors que le pivot camerounais a longtemps hésité entre les deux pays, c'est bien avec Team USA qu'il disputera les Jeux Olympiques de Paris 2024 dans quelques semaines. Si cette décision peut logiquement se comprendre vu qu'il vit à Philadelphie depuis maintenant quelques années, c'est le fait qu'il ait demandé avant cela d'avoir la nationalité française qui passe visiblement très mal auprès de Fred Weis. « Je considère que ce garçon est aussi bon basketteur que c'est un sale type. Je le déteste pour ce qu'il a fait. Je trouve qu'il a manqué de respect à la France à toutes ces personnes qui demandent le passeport et qui ne l'ont pas », a notamment lancé l'ancien pivot des Bleus, lors de l'émission "Les Grandes Gueules du Sport" sur les ondes de RMC.
Weis : « Je trouve ça scandaleux, je trouve ça honteux »
« Et sous prétexte qu'on est un athlète de haut niveau, on a le droit à ça. Je trouve ça scandaleux, je trouve ça honteux. Les excuses de Joël Embiid, je n'en ai rien à faire, parce que sa parole ne vaut rien. Par contre, déchéance de nationalité, interdiction de territoire et tu ne vas pas jouer les Jeux Olympiques. Tu viens avec Team USA et à l'aéroport, on te dit : "Hey mec, t'as pas le droit de rentrer sur le territoire. Tu rentres chez toi !" Voilà ce qu'il mérite », a par la suite enchaîné Weis, décidément très en colère contre le pivot de Sixers, ce samedi matin. Pour rappel, lors d'une lettre adressée à Emmanuel Macron, que RMC s'est procurée, Embiid s'était montré clair sur son envie de jouer avec les Bleus. « Mon choix est désormais arrêté. (...) Je ne souhaite en conséquence jouer pour aucune autre équipe nationale », avait-il écrit au président de la République française.