Rescapé du Bataclan, Pierre a dompté le marathon des sables en fauteuil roulant
par Le Parisien
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« Le sable et les roues, ça ne fait pas bon ménage », résume Myriam Cabon, quelques jours après avoir terminé le premier Handi marathon des sables, une épreuve de 50 km en trois étapes à travers les dunes du désert marocain. « Avec un fauteuil roulant, on s'enfonce très vite », ajoute son mari Pierre, devenu paraplégique après avoir été blessé par balle lors de l'attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015. Elle, valide, lui, en situation de handicap, ils parcourent le monde à la recherche de nombreux défis sportifs. « Un bon moyen de reconstruction », avouent Myriam et Pierre, qui ont déjà gravi le Kilimandjaro (5 891 mètres) et traversé la Nouvelle-Zélande en vélo tandem. Mais sur le marathon des sables, une météo inédite depuis 15 ans a amplifié la difficulté de l'épreuve. « On ne s'attendait pas à recevoir des torrents de pluie dans la tronche », rigole a posteriori Myriam. « On s'est mis à patauger dans la boue, c'était lunaire ».