Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 25 juillet 2024 à 09h51
Championnes olympiques et championnes du monde en titre, les Bleues débutent les Jeux de Paris jeudi, avec un affrontement face à la Hongrie. En assumant leur statut de grandes favorites.
"Je rappelle souvent que quand on est monté en haut de la montagne, il faut redescendre avant de remonter sur la montagne suivante." La métaphore est signée Olivier Krumbholz, le sélectionneur de l'équipe de France féminine de handball, qui a tenu à tempérer un peu les ardeurs avant le début de ses joueuses aux Jeux Olympiques de Paris, jeudi (19h) contre la Hongrie à la porte de Versailles. Difficile, pourtant, de ne pas les placer en grandes favorites de ce tournoi, devant leurs grandes rivales norvégiennes, elles qui sont championnes olympiques et championnes du monde en titre. Un statut qu'assume totalement leur capitaine, Estelle Nze Minko.
"La plus haute ambition"
"On essaie d'être le plus lucides et honnêtes possible avec nous-mêmes. Le fait est qu'en plus d'être championnes olympiques en titre, on a aussi gagné la dernière compétition internationale. On fait partie des équipes qui ont une réelle chance de décrocher la médaille d'or. On a décidé de l'assumer. On est à la maison, l'équipe de France marche très fort, on a donc la plus haute ambition sur cette olympiade", a-t-elle avoué avant le début de la compétition face à ces Hongroises contre qui elles avaient déjà entamé leur parcours il y a trois ans à Tokyo, s'imposant d'une courte tête (30-29).
"Avant, il y avait plus de stars"
Depuis, les Bleues ont enchaîné les succès et les titres. Et elles proposent un vrai collectif, avec des remplaçantes plus qu'au niveau, qui peuvent faire la différence à n'importe quel moment. "Avant, il y avait plus de stars et d'individualités. Aujourd'hui tout le monde peut apporter quelque chose. L'équipe adverse doit se concentrer sur toutes les joueuses", apprécie la gardienne tricolore Cléopâtre Darleux. Une vraie force pour cette équipe de France féminine qui rêve de remporter ces JO à domicile, et donc de gagner un deuxième sacre olympique.