Marie Mahé, Media365, publié le samedi 03 août 2024 à 16h40
Le TAS a confirmé la suspension du Français Mehdi Frère, qui ne pourra donc pas participer au marathon des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Mehdi Frère est fixé. Ce samedi, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé la suspension, pour deux ans, du Français. Par conséquent, l'athlète ne pourra pas participer au marathon des Jeux Olympiques de Paris 2024 (26 juillet - 11 août). Cette suspension est due à trois manquements à ses obligations de localisation. Dans l'épreuve olympique de marathon, Frère sera bien remplacé par Félix Bour, en équipe de France.
Frère : "La responsabilité de ces manquements m'incombe entièrement"
C'est Mehdi Frère lui-même qui a annoncé, ce samedi, cette décision prise par le TAS, via son compte Instagram officiel : "C'est avec une grande tristesse que je vous annonce avoir pris connaissance, ce jour, de la décision du Tribunal Arbitral du Sport concernant mon appel. Cette décision confirme la sanction prononcée à mon encontre par World Athletics. Je suis suspendu pour une durée de deux ans suite à trois manquements aux obligations de localisation, commis au cours de la même année : le premier le 23 février 2023, le second en septembre, et le dernier le 22 février 2024. Je tiens à souligner que je ne remets pas en cause le travail des instances antidopage, dont le rôle est crucial pour garantir l'intégrité et l'équité de notre sport. La responsabilité de ces manquements m'incombe entièrement. Je n'ai pas su être assez rigoureux dans le respect des obligations inhérentes à la vie d'un athlète de haut niveau. Dans les jours à venir, je m'engage à vous fournir toutes les informations nécessaires concernant cette affaire, afin qu'il n'y ait aucune ambiguïté sur les faits qui me sont reprochés. Je souhaite exprimer mes plus profondes excuses et mes remerciements sincères à tous ceux qui m'ont soutenu durant cette épreuve difficile : mon employeur, mes partenaires, ma famille, mes amis, et tous les fans de sport qui espéraient tant de cette année qui aurait dû être magnifique. (...)"