Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mercredi 04 septembre 2024 à 14h43
Le village des Jeux Paralympiques de Paris 2024 s'affiche comme une réussite aux yeux des athlètes pour qui tout a été pensé afin de les contenter du mieux possible.
Sur la lancée des Jeux Olympiques de Paris 2024 qui ont enchanté la France entre fin juillet et le 11 août, les Jeux Paralympiques de Paris 2024 emballent le pays depuis le 28 août. Les sportifs tricolores brillent, les médailles s'enchaînent , l'ambiance est enthousiaste et enthousiasmante, la France vibre et se félicite de recevoir les athlètes du monde entier dans des sites d'exception. Ces sportifs paralympiques sont également ravis du lieu où ils séjournent. Très attendu avant cet été, le village olympique a fait parler. Il y a eu de petits reproches au début mais ce n'est rien du tout au regard de tout le positif qui en ressort.
Des installations parfaites pour les personnes en situation de handicap
Les athlètes sont très majoritairement satisfaits par le village paralympique de Seine-Saint-Denis qui s'étend sur les trois communes de Saint-Denis, Saint-Ouen-Sur-Seine et l'Ile-Saint-Denis. En termes d'accessibilité et de praticité, le constat est positif. « Le terrain n'est pas complètement plat, mais il y a des rampes, il y a tout ce qu'il faut. Des signalisations au sol quand il y a des petits pièges pour les roues avant, c'est nickel », souligne dans L'Equipe l'athlète Pierre Fairbank, âgé de 57 ans, dont c'est le septième village visité. Les personnes en situation de handicap bénéficient d'installations aux petits oignons.
Une laverie pour les Français en bas de leur immeuble
Entre les moyens de locomotion, les trottoirs abaissés, la bande au sol pour les déficients visuels, les salles de bains et douches pour accueillir les sièges et les chambres conçues pour le passage des fauteuils roulants, les moyens ont été mis pour contenter les sportifs paralympiques dans une zone accueillant quelque 9000 personnes au total, sportifs et staff confondus. Les Français peuvent par exemple accéder à une laverie pour gérer leur linge en bas de leur immeuble. Et ils doivent ensuite faire 200 mètres pour aller à la cantine... Dans la zone internationale, les athlètes peuvent accéder à une supérette, un fast-food et une salle d'arcade idéalement adaptés. « C'est vraiment top, on a aussi une place pour se retrouver tous ensemble », confie le rugbyman australien Chris Bond.