Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 07 juin 2022 à 15h56
Toujours courtisé par le PSG, qui veut en faire le successeur de Mauricio Pochettino, Zinedine Zidane n'est pas à Doha, contrairement à la statue de son fameux coup de tête sur Marco Materazzi, qui fait son retour dans l'émirat.
Le PSG n'abandonne pas. Alors que les propriétaires qataris du club de la capitale rêvent toujours de faire venir Zinedine Zidane, pour succéder sur le banc à Mauricio Pochettino, dont l'officialisation du départ ne serait plus qu'une question d'heures, ils n'auraient, pour l'instant, pas encore réussi à convaincre l'ancien entraîneur du Real Madrid. Ce dernier se sait désiré dans la capitale, comme il a pu s'en rendre compte lors de sa venue à Roland-Garros ou à l'occasion d'un événement à Saint-Denis en marge de la finale de la Ligue des champions, avec des nombreux chants « Zizou à Paris » lancés par des supporters parisiens. Mais le Marseillais se refuserait toujours au PSG, malgré le salaire fou qui lui serait proposé, pour en faire le coach le mieux payé au monde avec 25 millions d'euros nets par saison. Zidane, qui a été ambassadeur de la candidature qatarie pour le Mondial 2022, va pourtant bien s'afficher dans l'émirat, en quelque sorte. Pas en personne mais en statue...
La sculpture monumentale de l'artiste franco-algérien Adel Abdessemed, d'abord exposée devant le Centre Pompidou à Paris et appelée tout simplement « Coup de tête », qui représente le coup de boule infligé à Marco Materazzi par Zidane en finale de la Coupe du monde 2006, et marque la fin de la carrière de « ZZ », va en effet être réinstallée au Qatar. Elle y avait pourtant été déboulonnée en 2013, les habitants lui reprochant de promouvoir l'idolâtrie et la violence. "L'évolution se produit dans les sociétés. Cela prend du temps et les gens peuvent critiquer quelque chose au début, mais ensuite comprendre et s'y habituer, a expliqué la princesse Al-Mayassa bint Hamad Al Thani, sœur de l'Emir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani. L'art, comme tout le reste, est une question de goût. Notre objectif est de donner du pouvoir aux gens." Elle a également déclaré que l'objectif de cette œuvre, qui va être installée dans le nouveau musée des sports de la capitale qatarie, serait aussi d'ouvrir le débat sur "le stress des athlètes" et "les questions de santé mentale" dans le sport.