6Medias, publié le mercredi 25 avril 2018 à 13h20
La décision de la commission de discipline de la LFP a annoncé une suspension de trois matches pour Adil Rami et d'Anthony Lopes au moment du sprint final de Ligue 1. Une décision qui n'a pas été du goût des présidents de l'OM et l'OL, qui ont réglé leur compte sur Twitter, comme l'indique Le Figaro.
Aulas contre Eyraud, énième round.
Si Jean-Michel Aulas s'est récemment distingué par ses sorties acerbes contre le club phocéen, son entraîneur et ses supporters, le président de l'Olympique Lyonnais s'est une nouvelle fois lâché. Cette fois-ci, c'est le président Jacques-Henri Eyraud qui en prend pour son grade, après avoir adressé une pique à son homologue rhodanien, comme l'indique Le Figaro.
"J'ai compris...", a ainsi publié le président de l'OM. Une référence à son plus célèbre prédécesseur, Bernard Tapie, qui avait déclaré "avoir compris" comment faire pour gagner une Coupe d'Europe au sortir d'une élimination en demi-finale de Coupe des clubs champions en 1990. Un tweet lourd de sens donc, après que la commission de discipline ait décidé de suspendre Adil Rami (OM), Anthony Lopes et Marcelo (OL) suite à la fin de match houleuse entre Marseille et Lyon (2-3). Les deux premiers ont écopé de trois matches, tandis que le dernier de deux.
Une pique à laquelle Jean-Michel Aulas n'a pas manqué de répondre sur son réseau social favori. "Jacques Henry est ce en ta qualité de nouveau Membre du conseil d'administration de la LFP ou de President de l'OM que tu fais cette déclaration après la Commission de discipline ? Au fait et pour être complètement transparent, tu as compris quoi ?", écrit-il sur Twitter.
Si les deux présidents s'étaient rendus à Paris afin de plaider la cause de leurs joueurs, Jean-Michel Aulas avait été le premier à s'exprimer sur la décision. Tout en pointant du doigt "le contexte marseillais", Jean-Michel Aulas adresse un nouveau tacle à son homologue marseillais. "C'était une commission de discipline très longue et un OM très agressif à l'encontre des joueurs, cherchant à obtenir des sanctions qui pénalisent l'OL. Je suis très surpris de la méthode". Chose à laquelle Eyraud avait répondu : "C'était une attitude professionnelle, c'est différent d'une attitude agressive."
Voilà plusieurs jours que le président de l'Olympique Lyonnais allume plusieurs mèches contre ses rivaux olympiens. Récemment, il a vertement répliqué aux critiques de Rudi Garcia sur les décisions arbitrales d'OL-Dijon, ainsi qu'à des chants de supporters phocéens qui n'ont pas été de son goût. À quatre journées de la fin du Championnat et alors que les deux clubs sont concernés dans la lutte au podium, nul doute que ces prochains jours verront d'autres accrochages entre le président des Gones et l'OM.