OM : Ben Arfa entendu dans le cadre de l'affaire des transferts douteux

OM : Ben Arfa entendu dans le cadre de l'affaire des transferts douteux©Panoramic

6Medias, publié le vendredi 11 mai 2018 à 14h30

Hatem Ben Arfa entendu par la police. C'est il y a un mois que l'Office central de lutte contre la criminalité organisée a parlé au footballeur, mais ce n'est que dans son édition du vendredi 11 mai que le journal Le Parisien révèle l'information.

Selon le quotidien, il aurait été "entendu pendant quatre heures comme témoin dans le cadre de la tentaculaire affaire des transferts douteux de l'OM".

Au programme de cette audition "les conditions de son transfert en deux temps de l'OM vers le club anglais de Newcastle". Un prêt en 2010 qui s'était transformé en véritable transfert l'année suivante. Hatem Ben Arfa aurait été interrogé notamment sur Jean-Luc Barresi, une personnalité connue pour faire partie du grand banditisme, qui pourrait se trouver derrière le transfert du footballeur rappelle Le Parisien.



"Il était important d'être entendu pour montrer que ni Hatem ni moi-même n'étions concernés. Nous n'avons jamais été contactés, ni informés à propos des modalités de ce transfert", a réagi son avocat Jean-Jacques Bertrand dans les colonnes du Parisien. Selon le journal, le conseiller du jouer Michel Ouazine aurait été entendu pendant sept heures par les enquêteurs. "Cette affaire ne nous concerne ni de près, ni de loin. J'ai toujours combattu ces méthodes", indique Michel Ouazine dans Le Parisien.

L'organisation du transfert de Ben Arfa aurait été résumée par les enquêteurs dans procès-verbal de 40 pages. "Après, quand j'ai..., quand on a touché un peu l'argent et puis que je n'ai pas voulu en donner à Barresi, ça a été la guerre quoi", explique le "collaborateur de joueur" Nathanaël Busi dans celui-ci. Pour les enquêteurs, les actes de négociation ne seraient "qu'un habillage afin de permettre de payer des tierces personnes". Ils estiment que Jean-Luc Barresi aurait touché 50 000 euros, rapporte Le Parisien.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.