Paris 2024 : Pourquoi Krumbholz n'a pas promu Zaadi

Paris 2024 : Pourquoi Krumbholz n'a pas promu Zaadi ©Icon Sport, Media365

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 13 juillet 2024 à 10h54

Olivier Krumbholz, le sélectionneur de l'équipe de France féminine de handball, a expliqué pour quelles raisons il s'est passé de Grace Zaadi dans son groupe de titulaires pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Samedi soir (21h10) à Cesson-Sévigné, l'équipe de France féminine de handball dispute son dernier match de préparation avant les Jeux Olympiques de Paris 2024. Après sa défaite puis son succès sur la Norvège (22-34 et 25-19), et après quatre jours de repos jusque jeudi, la formation dirigée par Olivier Krumbholz se frottera à l'Angola, un adversaire qui sera son quatrième et avant-dernier opposant lors du tour préliminaire à l'Arena Paris Sud, le 1er août. Une équipe angolaise dont il faudra se méfier pour les championnes olympiques et du monde car on se souvient qu'en ouverture du Mondial, en novembre dernier, les Françaises, futures lauréates, n'avaient gagné que par un but d'écart (30-29). Pour ce match, le patron des Bleues sera privé de plusieurs joueuses sélectionnées pour les Jeux qui seront ce samedi installées en tribunes. Pauletta Foppa (malade), Chloé Valentini et Orlane Kanor (blessées) seront laissées au repos, ce qui va profiter à Grace Zaadi. La cadre de l'équipe de France n'a pourtant pas été placée dans la liste des 14 titulaires pour Paris 2024 et fait partie des remplaçantes . Avec Cléopatre Darleux et Oriane Ondono, elle poursuivra néanmoins la préparation olympique avec le reste du groupe et intégrera aussi le village olympique, le 20 juillet.

« Si vous ne prenez que les cadres, vous faites la même équipe pendant vingt ans »

Olivier Krumbholz s'est justifié sur ce choix de se passer de Zaadi, âgée 31 ans, sacrée championne du monde en 2017 et 2023, championne d'Europe en 2018 et championne olympique en 2021. « Cela fait depuis un moment qu'on a sept bonnes arrières. Il ne fallait en mettre que six, donc j'ai fait un choix subjectif. Si vous ne prenez que les cadres, vous faites la même équipe pendant vingt ans. Il y a des choses qui évoluent et j'ai dû prendre des risques pour constituer la meilleure équipe », a expliqué le patron des Bleues. Une fois dit cela, il pourrait y avoir une modification en fonction des aléas. Le règlement autorise des modifications entre les 14 titulaires et les 3 remplaçantes jusqu'à la réunion technique, la veille du premier match, le 25 juillet contre la Hongrie. « On ne peut pas effacer une compétition où on a tout gagné. Certaines joueuses ont marqué des points durant le Mondial (ndlr : comme Horacek et Grandveau). Mais la route va être longue. Je suis persuadé qu'il y aura des blessures dans le groupe, et que des changements devront être opérés », a prévenu Krumbholz.

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