Rédaction Media365, publié le mardi 14 juin 2022 à 23h36
Ce mercredi, l'ASVEL et Monaco s'affrontent dans le Match 1 de la finale de Betclic Elite. L'arrière monégasque Yakuba Ouattara (7,7pts, 4,1rbds en 24min en play-offs) a estimé en conférence de presse qu'il n'y avait pas de favori.
Yakuba Ouattara, la grosse chaleur attendue cette semaine aura-t-elle un rôle à jouer, comme lors de la finale 2019 ?
Je sais que certains de mes coéquipiers ne savent pas trop à quoi s'attendre. Déjà, lors du premier match à Pau, il faisait très chaud, et je leur ai dit que comparé à ce que ça peut être à l'Astroballe, c'est rien du tout. Ça va être un facteur décisif, il va falloir qu'on arrive à s'adapter. Mercredi et vendredi, on annonce 37°c à Lyon...
ASVEL-Monaco, c'est la plus belle affiche que la Betclic Elite pouvait proposer en finale ?
Ce sont les deux têtes d'affiche du championnat de France, les deux équipes d'Euroligue. Il y a une grosse rivalité entre les deux équipes et on a toujours eu droit à de belles batailles.
Qui est le favori ?
C'est du 50-50, il n'y a pas vraiment de favori. L'ASVEL a l'avantage du terrain, donc ils partent avec un gros avantage, mais en finale tout peut arriver. C'est l'équipe qui en voudra le plus et qui s'en donnera le plus les moyens qui gagnera cette finale.
Vous avez eu moins de jours que l'ASVEL entre votre demi-finale et la finale, est-ce un inconvénient ?
Oui et non. Oui, car on doit faire des ajustements en moins de temps que l'ASVEL a pu le faire, et non car on garde un peu plus le rythme de match.
Vous semblez avoir franchi un cap ces derniers temps, à titre personnel...
Clairement. Je sais que j'ai mon rôle dans l'équipe, je sais ce que je dois faire sur le terrain, défendre, marquer des points. J'essaie d'avoir un impact sur le terrain avec ou sans les stats.
En face, Elie Okobo et Chris Jones sont en grande forme aussi...
C'est sûr que ce sont les atouts principaux de l'ASVEL, ça ne va pas être une mince affaire car en ce moment ils sont chauds. Il va forcément falloir les ralentir si on veut gagner.
C'est déjà votre troisième finale de championnat avec Monaco, après celles perdues en 2018 et 2019 contre Le Mans puis Monaco...
La première je ne l'avais pas jouée, la deuxième est très frustrante car on est vraiment passé très près. Gagner ce premier titre de champion de France, c'est un objectif que j'ai depuis que je suis arrivé au club. J'espère vraiment que ce sera la bonne année.