Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 13 décembre 2024 à 10h24
Battu lors de ses deux derniers matchs et barragiste, le club du Forez, en déplacement à Toulouse vendredi soir, espèrent bénéficier de plus de mansuétude du corps arbitral, comme l'a expliqué son entraîneur Olivier Dall'Oglio, qui regrette que son équipe soit celle qui a concédé le plus de pénaltys en Europe.
Défait pour la neuvième fois depuis le début de saison, la deuxième consécutive et la troisième fois en quatre matchs, dimanche dernier contre l'OM (0-2), Saint-Etienne est redescendu à la 16e place, celle de barragiste, avec seulement une longueur d'avance sur Le Havre, 17e et avant-dernier. Autant dire que l'état d'urgence est déclaré avant de se déplacer à Toulouse, vendredi soir (20h45), en ouverture de la 15e journée de Ligue 1.
En conférence de presse d'avant-match, Olivier Dall'Oglio est notamment revenu sur le penalty concédé par Léo Pétrot peu après l'heure de jeu, une faute qui a permis à Mason Greenwood de doubler la mise en deux temps. Une action que l'entraîneur stéphanois n'a pas digérée, d'autant plus que l'ASSE est l'équipe qui a le plus concédé de penaltys en Ligue 1 (8) devant Brest (7), et même en Europe, devant Alavés et Las Palmas en Espagne (6) et le Genoa en Italie (6).
"Les champions d'Europe des pénaltys concédés"
"Il y a plusieurs choses qui me tendent... On ne va pas polémiquer mais on n'est pas trop gâtés. J'ai vu qu'on était les champions d'Europe des pénaltys concédés. C'est certainement de notre faute mais on n'a pas été épargnés par certaines décisions arbitrales. Je les trouve dures par moment. Je suis conscient qu'on peut les siffler ces pénaltys mais il faut quand même aller les chercher... Plus globalement, quand on ne gagne pas on est irrité", a expliqué Dall'Oglio en conférence de presse.
Face à des Toulousains diminués, il espère par ailleurs que ses hommes parviendront enfin à s'imposer à l'extérieur, eux qui ont remporté leurs quatre succès dans le Chaudron : "Il y a un vrai challenge à l'extérieur. Il y a l'appréhension du match, notre façon d'entrer dedans, la gestion de l'ouverture du score. Ce n'est pas évident de répondre à tout ça en même temps et chaque joueur réagit à sa façon. À Rennes, on fait 30 minutes assez correctes avant qu'un gros grain de sable vienne nous perturber. À partir de l'expulsion, on a senti les joueurs fébriles."