Thibaut Simon, Media365, publié le samedi 03 août 2024 à 20h19
Les affiches du tournoi de football olympique (homme et femme) n'attirent pas les foules contrairement aux autres disciplines de Paris 2024.
Les Jeux olympiques de Paris 2024 sont pour le moment une réussite en terme d'affluences et d'audiences télé. Sauf que le tournoi de football peine à décoller. Alors que les Français ont obtenu leur qualification face aux Argentins pour les demi-finales du tournoi masculin (1-0), les joueuses d'Hervé Renard tenteront d'imiter leur homologues masculins ce samedi soir face au Brésil (21h). Mais le public sera-t-il au rendez-vous ?
Paris 2024, pire édition pour le football ?
Ce samedi, les affluences du premier tour du tournoi de football féminin ont été dévoilées. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le public ne s'est pas bousculé dans les allées des stades de l'Hexagone. Avec une moyenne de 12 212 spectateurs par rencontre, la phase de groupes a été la moins suivie depuis l'introduction du football féminin aux Jeux. Si on peut retirer Tokyo de l'équation qui s'est déroulé dans des stades vides à cause de la pandémie du Covid-19, Paris apparaît en bas du classement. Le statisticien Daniel Marques a classé depuis 1996, les différentes affluences enregistrées. On retrouve en tête Atlanta 1996 avec une moyenne de 34 199 spectateurs, puis Pékin 2008 avec 25 735 spectateurs, Londres 2012 avec 22 242 spectateurs, Sydney 2000 avec 22 038 spectateurs, Rio 2016 avec 19 581 spectateurs, Athènes 2004 avec 14 113 spectateurs et enfin Paris 2024 avec 12 212 spectateurs.
La France attire (et encore)...
Si les hommes de Thierry Henry ont joué devant 45 000 spectateurs face à la Nouvelle-Zélande au Vélodrome - le stade contient pourtant 68 000 places - les autres rencontres ne connaissent pas le même succès. Le match entre l'Allemagne et les États-Unis chez les femmes a par exemple réuni 17 000 spectateurs au Vélodrome, tandis que le match entre la Nouvelle-Zélande et les États-Unis chez les hommes, n'a pas fait mieux avec seulement 11 000 spectateurs. En ce qui concerne les Françaises, les affluences certes plus élevées, n'affichent pas non plus un taux de remplissage exceptionnel. En témoignes les trois matchs de poules des Bleues. Au Groupama Stadium, 29 208 puis 21 946 spectateurs se sont réunis pour les rencontres face à la Colombie (3-2) et la Nouvelle-Zélande (2-1). En revanche, le match contre le Canada pourtant décisif pour la qualification n'a réuni que 17 550 personnes au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne. Au vu du beau parcours des Françaises et des Français, le public pourrait revenir en masse dans les stades en cette fin de compétition. C'est en tout cas ce qu'on espère.