Juba Touabi, Media365, publié le 19 février
L'avant-centre anglais, Andy Carroll, aimerait rester plus longtemps que prévu à l'Amiens Sporting Club.
L'effervescence autour de l'arrivée d'Andy Carroll à Amiens l'été dernier a peu à peu laissé place à une tranquille routine. Si l'impact immédiat de l'attaquant sur les terrains n'a pas été à la hauteur des attentes, avec trois buts en vingt apparitions en Ligue 2, ce n'est pas ce qui le motive. À 35 ans, l'ex-international anglais (9 sélections, 2 buts) cherchait avant tout un renouveau. « Je ne savais pas à quoi m'attendre. Je savais que je voulais un nouveau défi. J'avais des options en Angleterre, mais, dans mon esprit et dans mon coeur, je voulais essayer quelque chose d'autre. Et quand j'ai eu l'opportunité de venir ici, j'ai voulu le faire tout de suite. Oui, j'en suis très heureux », confie-t-il à l'Equipe.
Loin des projecteurs, Andy Carroll a adopté un nouveau rôle sur le terrain, sous la houlette d'Omar Daf, son entraîneur. Relégué à un poste plus créatif, presque un numéro 10, l'Anglais relève le défi avec plaisir. « Il veut que je sois une sorte de numéro 10, que je recule un peu, que je sois au milieu de terrain et que je fasse le lien entre le milieu et l'attaquant. C'est un poste que je n'ai jamais vraiment occupé, mais je l'apprécie. C'est bon pour moi et pour l'équipe », explique-t-il.
« J'aimerais évidemment avoir une année de plus à Amiens »
Andy Carroll s'est non seulement intégré au sein de l'équipe mais aussi à la vie amiénoise, une ville qu'il ne connaissait pas il y a six mois. Il profite même des plaisirs simples de la vie locale, comme aller au pub pour regarder un match. « Il y a quelques bons pubs que j'apprécie pour regarder le football, a-t-il indiqué. J'y ai regardé des matches de la Ligue des champions, surtout quand Newcastle jouait. Il n'y a rien ici que je n'aime pas. »
Toutefois, l'éloignement de ses enfants, qui résident en Angleterre, reste une ombre au tableau. Bien qu'ils lui rendent visite lors des week-ends de match à domicile, cette distance pèse dans la balance de ses futures décisions, malgré un contrat courant jusqu'en 2025. « Vous savez, c'est drôle que vous posiez cette question. Je viens de prendre mon petit-déjeuner avec ma femme. Elle m'a posé la même question : "Après le contrat, quel est ton plan ?" Et mon plan, c'est de continuer à jouer. J'aimerais évidemment avoir une année de plus à Amiens. Si ce n'est pas le cas, je chercherai une opportunité de jouer ailleurs. Pour l'instant, je ne cherche pas à prendre ma retraite. J'aime jouer au football », conclut-il.