Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 22 avril 2024 à 21h28
Luis Enrique a installé Bradley Barcola dès le mois de décembre. Depuis, celui-ci est devenu incontournable au PSG.
Il n'avait aucun doute sur son choix de l'été, celui de quitter l'Olympique Lyonnais pour le Paris Saint-Germain. C'est ce que Bradley Barcola a répondu illico mardi soir à Barcelone, après l'exploit des Parisiens (1-4) et la qualification pour les demi-finales de Ligue des champions marquée par un nouveau récital de l'ailier du club de la capitale, qui a encore récidivé dimanche soir face à son ancien club de l'OL.
Caqueret : "C'est un super mec. Il a encore une marge de progression"
Il a ébloui sans même avoir marqué lors de ces deux matchs, contrairement au huitième de finale aller de C1 contre la Real Sociedad (2-0) où son déboulé décisif sur le côté gauche aurait fait le tour du monde s'il avait été l'oeuvre de Kylian Mbappé... Avant tout passeur au sortir de ses percussions incessantes, c'est aussi lui qui a provoqué l'expulsion de Ronald Araujo qui a tout changé à Barcelone, au coeur de la première période alors que le PSG était mené 1-0 (et donc 4-2 sur l'ensemble des deux matchs).
Avant même PSG - OL, son ancien coéquipier Maxence Caqueret rappelait que son ancien coéquipier avait "énormément de talent" : "Il sait ce qu'il veut, je ne suis pas surpris du tout et très content pour lui, car c'est un super mec. Il avait fait l'unanimité immédiatement dans le vestiaire, même sans trop jouer. Il avait su être patient et c'était tout à son honneur. Il a été fort dans les percussions à Barcelone, c'est quelque chose qu'il avait déjà chez nous et qu'il a dû perfectionner. Pour un ailier, il est plutôt complet, mais je pense qu'il a encore une marge de progression." Alléchant, alors que le débat pour lui porte aussi de plus en plus sur la possibilité de doubler, pourquoi pas, l'Euro et Paris 2024... Après la promotion en A de son partenaire Warren Zaïre-Emery, il était ainsi devenu capitaine des Bleuets de Thierry Henry.