Football - Ligue 1 Lens/Lille après-match

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Ligue 18ème journée
Stade Félix Bollaert - Arbitre B. Millot
25°C / dégagé
Terminé
  1. 69′ D. Machado
  1. 47′ André
Journaliste : Vincent Dégremont

, publié le 8 octobre

Malgré l'ouverture du score lilloise, les Sang et Or sont revenus en seconde période pour arracher le nul (1-1).



Les Lensois avaient bénéficié de deux jours de repos de plus que les Lillois, qui devaient de surcroît surmonter la fatigue d'un déplacement aux Îles Féroé. En outre, les hommes de Franck Haise restaient sur trois victoires de suite, et notamment sur l'étincelante réception d'Arsenal. Poussés par les chants assourdissants de leurs supporters, qui n'avaient pas laissé un siège de libre - au contraire des fans des Dogues (interdits de déplacement) - les Sang et Or abordaient ce derby du Nord avec de nombreux avantages.

Des Lensois motivés

Ils mirent d'emblée la pression sur les visiteurs, et à la 17ème minute, Salis Abdul Samed envoya un centre en cloche dans la surface. Plus prompt qu'Alexsandro, Wesley Saïd reprit d'une tête rageuse à bout portant, mais Lucas Chevalier le frustra d'une claquette réflexe sous la transversale.
Le portier des Bleuets bissa à la 25ème, quand, sur un corner rentrant botté par Angelo Fulgini, Florian Sotoca décroisa un coup de casque à l'angle des 5,50. Nouvelle parade sous sa barre, et nouvelle frustration pour le public. Dominés de la tête et des épaules, les Dogues firent bloc et mirent quelques coups pour ne pas laisser les Artésiens leur marcher dessus.

Le caractère d'André surprend les Lensois

Conscients que les munitions seraient rares, ils ne voulaient pas les gaspiller. Et quand Bafodé Diakité obtint un corner à la fin du temps réglementaire de la première période, Rémy Cabella le joua à la rémoise pour Edon Zhegrova, qui distilla un centre rentrant brossé et puissant. Benjamin André, qui avait séché Przemyslaw Frankowski quelques minutes auparavant sans prendre de jaune, coupa rageusement devant Brice Samba. Grâce au caractère de leur capitaine, les hommes de Paulo Fonseca rentraient au vestiaire juste après avoir pris la mène contre le cours du jeu.

On venait de revenir sur la pelouse quand Florian Sotoca profita de la témérité des Lillois, montés en nombre sur un corner, pour filer en contre. L'ailier déposa le ballon devant la cage, mais Abdul Samed - qui avait lui aussi remonté tout le terrain - manqua complètement sa tête au moment de conclure. La partie s'englua alors dans un faux rythme qui convenait très bien aux visiteurs, jusqu'à ce que Franck Haise tape du poing sur la table à l'heure de jeu, lançant Adrien Thomasson, Morgan Guilavogui et Elye Wahi. Mais Leny Yoro coupa les initiatives artésiennes par d'impeccables tacles glissés, et Chevalier incitait ses coéquipiers à prendre leur temps, conserver de la maîtrise. Pour les Sang et Or, la solution vint bien du banc, mais pas d'un joueur offensif.

Un soldat répond à un autre soldat

Une minute après son entrée en jeu, Deiver Machado courut se proposer au second poteau, où il se jeta pour égaliser d'une tête croisée, convertissant un excellent centre de Frankowski à la 70ème ! Toutefois, les Dogues ne coulèrent ni psychologiquement ni physiquement, et continuèrent à faire vivre le ballon sans le rendre trop vite. Ultime frisson dans les dernières secondes du temps additionnel : Guilavogui partit en trombe sur la gauche et centra fort au point de penalty, où Thomasson, lancé, reprit directement de l'intérieur. Chevalier était battu, mais le ballon passa à quelques centimètres du montant droit ! Logique, le partage des points récompense à la fois des Lillois lucides et disciplinés en terrain hostile, ainsi que la générosité des Lensois, revenus au score sur un dépassement de fonction de l'indispensable Machado.

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