Vendée Globe : Les mesures pour secourir les skippers en détresse

Nicolas Kohlhuber, Media365 : publié le lundi 30 novembre 2020 à 22h36

A l'image des protocoles activés pour venir en aide à Kevin Escoffier, les organisateurs du Vendée Globe se tiennent prêts pour venir en aide à des participants qui pourraient se retrouver en détresse. Voici ce qui est prévu pour secourir les skippers en pleine mer.

Troisième du Vendée Globe après 22 jours de course, Kevin Escoffier a déclenché sa balise de détresse ce lundi après-midi. Le skipper avait prévenu son équipe que de l'eau était rentrée dans son bateau. Au moment de cet incident, il était à plus de 1 000 kilomètres des côtes sud-africaines. Pour lui venir en aide, les organisateurs du Vendée Globe ont activé les protocoles prévus pour venir en aide aux skippers en difficulté.



Pour porter assistance à des sportifs qui sont en pleine mer, la direction de course est très attentive à la situation des participants. Toutes les 30 minutes, elle reçoit la position des bateaux. En cas d'anomalie, les membres du PC Course peuvent entrer en contact avec les skippers pour vérifier que tout va bien. En cas de problème, l'inverse est aussi possible. Depuis Paris, les organisateurs du Vendée Globe sont en contact avec les MRCC, les services internationaux de sécurité en mer, situés sur le parcours de la course. Dans chaque pays, ces secouristes ont accès à des informations au sujet des bateaux dans l'éventualité d'une intervention. Ce lundi, MRCC Cape Town a été alerté par la balise de détresse de Kevin Escoffier. Ils ont immédiatement travaillé avec le CROSS de Gris-Nez, leurs homologues français, et l'équipe à terre pour trouver une solution. Dans le même temps, le protocole veut qu'une cellule de crise se réunisse au PC Course pour décider de la suite des opérations. C'est pour cette raison que les organisateurs du Vendée Globe ont demandé à des participants de se dérouter. Quand il y a une avarie qui nécessite une assistance, un skipper peut aller porter secours à un autre sur demande de la direction de course. C'est la seule raison qui autorise un marin a en accueillir un autre sur son embarcation. Quand un bateau est contraint de se dérouter comme c'est le cas ce lundi pour Jean Le Cam, Yannick Bestaven, Boris Herrmann et Sébastien Simon, une compensation est prévue au classement. A presque chaque édition, des assistances, parfois spectaculaires, ont eu lieu. C'est ce dont a besoin Kevin Escoffier depuis qu'il a embarqué sur son radeau de survie en activant sa balise de détresse.

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