Vendée Globe : Les confessions d'Isabelle Joschke avant le départ

Vendée Globe : Les confessions d'Isabelle Joschke avant le départ©Panoramic, Media365
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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 07 novembre 2020 à 20h53

Isabelle Joschke, l'une des six femmes à prendre part au Vendée Globe, livre ses sentiments avant le départ de la course, dimanche.



Dernières heures de patience. Le Vendée Globe cuvée 2020, c'est pour dimanche. La course s'élancera des Sables d'Olonne à 13h02, sans public en ces temps compliqués de coronavirus. Parmi les 33 participants, qui ont été autorisés à prendre le départ samedi, on recense six femmes. Isabelle Joschke est l'une d'entre elles. Sur « MACSF », elle disputera la course pour la toute première fois. Avant le grand départ, la navigatrice de 43 ans s'est confiée dans L'Equipe.

Joschke : « J'ai envie de faire une belle trajectoire, de bien gérer les aléas et mon énergie sur le long terme »

« Je me sens prête, a-t-elle asséné d'emblée. J'ai le bateau qui correspond à la façon dont je veux vivre cette course. Les régates d'avant-saison m'ont mise en confiance. Je me dis que je peux être dans le match, pas avec le groupe de tête, mais dans le deuxième peloton. J'ai envie de faire une belle trajectoire, de bien gérer les aléas et mon énergie sur le long terme. Je sais aussi que j'aurais des doutes, que je vais vivre avec des trucs difficiles qui peuvent être terrorisants. Ça fait partie de l'histoire. J'espère être fière de moi à l'arrivée. »

Inspirée par Ellen MacArthur

Contrainte à l'abandon dans la Route du Rhum 2018 et dans la Transat Jacques-Vabre 2019, Isabelle Joschke a été inspirée par Ellen MacArthur, deuxième derrière Michel Desjoyeaux en 2001. « A l'époque, je ne pensais pas que je serais capable de le faire un jour, souligne la navigatrice. C'est venu progressivement. Ma vie est une série de rencontres et de hasards. Je suis d'une famille de terriens, rien n'est prémédité. Voilà quelques années, je me suis retrouvée avec mon premier Mini. Je me suis dit, j'adore, je suis une compétitrice. Ensuite, j'ai navigué en Figaro. Je me suis frayée mon chemin un peu toute seule. Mes parents auraient bien aimé que je fasse un métier plus classique et pouvoir dormir la nuit ! » A noter que six femmes ont bouclé le Vendée Globe depuis la première édition.

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