Vendée Globe / Attanasio : " Je me souviens que j'avais tapé un gros poisson lune "

Marie Mahé, Media365 : publié le mercredi 06 janvier 2021 à 10h40

Quatorzième du Vendée Globe, le Français Romain Attanasio (Pure-Best Western), qui ne devrait pas tarder avant de passer le cap Horn, n'est pas vraiment épargné par les problèmes sur son monocoque.

Voilà maintenant presque deux mois que la neuvième édition du Vendée Globe a débuté. En effet, le 8 novembre dernier, ils étaient alors 33 navigateurs à avoir pris le grand départ de cette prestigieuse course de voiles, depuis les Sables d'Olonne. En ce début d'année 2021, ils sont encore 27 à composer la flotte. Parmi les heureux élus, on retrouve le Français Romain Attanasio. Le skipper de Pure-Best Western occupe encore aujourd'hui la 14eme place du classement, comme l'indique d'ailleurs le dernier pointage effectué à 9h00, heure française. Le marin navigue actuellement à 7 276,03 milles de l'arrivée et à 1 269,86 milles du leader de l'épreuve, à savoir son compatriote Yannick Bestaven, sur Maître CoQ IV. Régulièrement, les skippers partagent leurs ressentis du moment sur le site internet officiel de l'organisation. Ce mercredi, c'était donc notamment le tour d'Attanasio.

Attanasio : « Le cap Horn ? J'ai préparé mon drone »

Comme presque tous, le Français n'est pas épargné par les réparations sur son monocoque, lui qui ne devrait pas tarder avant de franchir un cap mythique : « Je devrais arriver au Horn demain soir, j'espère avant la nuit pour le voir. Je vais avoir des conditions faciles, j'ai préparé mon drone et tout. Il ne faut pas que j'arrive de nuit ! J'attends ça avec impatience. Sur le Vendée Globe, on vient voir les mers du Sud mais on est content d'en sortir, car c'est velu ! Passer le cap Horn, ça veut dire monter vers le soleil. (...) Je vais avoir un peu de bricolage à faire sur le bateau. Il a vachement souffert cette dernière semaine. A chaque fois, dès que je laisse un truc traîner, ça merde. Il ne faut rien négliger. Le bateau souffre, il est sous l'eau. La météo est compliquée sur la remontée et il y a des tas de choses à surveiller. Je me souviens que j'avais tapé un gros poisson lune. Ils font 4 mètres d'envergure et 2 tonnes, c'est comme si tu te prenais un XC 60 Volvo dans la quille. Dans une semaine, je serai en t-shirt, mais il reste quand même un mois de course après. »

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