Vendée Globe : Alimentation et décalage horaire ne font pas bon ménage...

Vendée Globe : Alimentation et décalage horaire ne font pas bon ménage...©Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 26 décembre 2020 à 19h08

Isabelle Joschke et Manuel Cousin ont parlé de l'évolution permanente du décalage horaire, inévitable dans ce gros bloc médian du Vendée Globe où la course parcourt l'océan Indien puis le Pacifique dans toute leur longitude.



Le Vendée Globe est une épreuve humaine à long terme pour tous les navigateurs, à commencer par la gestion de l'alimentation. Isabelle Joschke, sixième à bord de MACSF, a évoqué le sujet lors de sa vacation, insistant sur les difficultés liées au "décalage horaire, si rapide de jour en jour que rien n'est jamais vraiment calé" : "Je suis assez déphasée. Comme j'ai froid, je n'attends pas d'avoir faim pour manger. C'est vraiment au feeling, il n'y a plus de trop de notion de petit-déjeuner ou de dîner... La nuit, j'essaie d'offrir une petite pause à mon estomac. Et vu comme j'ai froid, je perds plutôt des calories, aucun risque de grossir ! Et puis, il y a toujours de l'action. Il y a des manoeuvres, toujours de quoi se dépenser..."

Manuel Cousin, lui, tente aussi de garder le rythme (propos relayés sur le site du Vendée Globe) : "J'essaie de me faire plaisir, je n'ai pas que du lyophilisé... Ce n'est pas comme sur une transatlantique, j'ai pris pas mal de nourriture sous vide. C'était le cas pour Noël, c'était appréciable ! Mais dans les mers du Sud, c'est plus compliqué de se caler, je suis un peu décalé." Là encore, même problème donc concernant le décalage horaire, puisque la flotte continue d'avancer d'ouest en est depuis le passage au cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud) - et ce sera le cas jusqu'au cap Horn (Chili), avant de remonter. Le skipper de Groupe Setin est lui 22eme, à plus de 3 000 milles de Yannick Bestaven qui a repris la tête de la course samedi.

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