Alors que cela fait des semaines – corona virus oblige – , qu’on nous inflige un « Fais pas ci, fais pas ça », Roland-Garros fait comme si… Bernard Giudicelli avait sûrement le masque en mars lorsqu’il a décidé d’annuler le Roland printanier. Oubliés les coups de soleil, les Ola, les queues pour apercevoir un bout du match du 14, les marathons qui s’achèvent à la nuit tombante dans une ambiance incomparable. Tennis Actu et toute son équipe vous présente sa toute première émission de 15 minutes rubriquées pour vous faire découvrir les coulisses "En Manque de Roland-Garros" présenté parMarc Maury, la voix de Roland avec la complicité de ceux qui font et qui font vivre le tennis... ! Vivement le 21 septembre et un GRAND MERCI à la FFT, la Fédération Française de Tennis... qui nous a permis de réaliser ce Mag exclusif "En Manque de Roland-Garros".
Le confinement aux oubliettes et les courbes s’affaissant, l’idée que le stade de la Porte d’Auteuil sera le centre du monde cet automne prend corps. Les organisateurs ont échafaudé tous les scénarii. Roland-Garros ne sera sûrement pas la même ruche où l’on se marche sur les pieds mais l’âme du championnat de monde sur terre battue sera là, intacte. L’odeur de l’ocre sera peut-être différente, l’acoustique chatouillera votre ouïe lorsque le toit vénitien sera déployé. Rien ne sera comme avant mais ce sera Roland quand même.
Il y aura la voix de Marc Maury qui lira ses petites fiches bristol pour présenter les gladiateurs. Le speaker officiel s’est déjà entraîné en envoyant un message Twitter à Rafael Nadal pour ses 34 ans. Ah cette jouissance quand il énumère les douze années où le Majorquin a triomphé sur le Central… Ce sont des petits riens qui nous manquent terriblement. Tennis Actu s’est rendu il y a quelques jours au stade de la Porte d’Auteuil. C’est encore un immense chantier mais il se dégage une odeur de renaissance.
Et comme je faisais allusion au début de cet article à la série culte "Fais pas ci, fais pas ça’’, j’imagine très bien Fabienne Lepic – alias Valérie Bonneton – se pointer au milieu du Central Philippe-Chatrier le premier dimanche à 11 heures et hurler son célèbre "à table !" qui clot le générique. On a tous tellement faim de tennis…
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