Nous l'avions croisé presque par hasard à Ajaccio, lors du dernier Tour de France. Nous n'étions nous-même pas certain à 100% que c'était bien lui. Il y a un an, sorti des spécialistes du cyclisme Anglais, peu de monde savait réellement qui était et à quoi ressemblait Brian Cookson. Après une petite vérification à l'aide du smartphone (toujours bien pratique dans ces cas là ), nous lui avions demandé une interview (voir ici), qui comme il aime à nous le rappeler à chaque fois qu'il nous voit : « C’était ma première interview en Français ». Depuis les choses ont bien changé.
Il y a près de 8 mois à Florence, lors des derniers Championnats du Monde, le cyclisme connaissait un grand tournant. Après plus de 20 ans de présidence pour la mouvance Hein Verbruggen suivi de son successeur Pat McQuaid, un nouveau venu, faisant figure d’opposant, devançait l’Irlandais au suffrage, au terme d’un congrès très… mouvementé ! Cookson gagnait la présidence de l’UCI avec l’idée de rompre avec le passé et la mauvaise réputation du cyclisme et de ses institutions, redonner la confiance et mieux promouvoir les grands événements. Pour ce dernier point, il poursuit l’idée de réforme du calendrier initiée sous McQuaid à laquelle Cookson s’est toujours dit favorable. Alors, où en sommes-nous aujourd’hui , alors que le week-end dernier le Tour des Asturies s’est ajouté à la très nombreuse liste des épreuves ayant disparues ? De passage au Tour de Romandie, nous en avons profité pour poser la question au principal intéressé, Brian Cookson.