WTA : Williams "dévastée et choquée" pour Peng

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 18 novembre 2021 à 23h39

Shuai Peng demeure introuvable, et c'est Serena Williams qui monte désormais au créneau. Le symbole est évidemment fort de la part de la légende américaine, qui réclame une enquête afin de retrouver sa collègue chinoise.

La prise de position de Serena Williams était attendue dans l'affaire Shuai Peng, alors que la mobilisation se fait de plus en plus générale depuis jeudi avec le lancement d'un hashtag #WhereIsPengShuai. La superstar américaine a utilisé ce dernier, avec la photo associée de la joueuse chinoise, pour poster un message : "Je suis dévastée et choquée d'entendre les nouvelles à propos de ma collègue. J'espère qu'elle va bien et qu'on la trouvera aussi vite que possible. Il doit y avoir une enquête et nous ne pouvons pas rester silencieux. Je lui envoie mon amour, ainsi qu'à sa famille, durant cette période incroyablement difficile." Pour rappel, l'ex-n°14 mondiale a accusé de viol l'ancien vice-Premier ministre chinois le 2 novembre. Depuis cette date, il n'y a aucune nouvelle d'elle.

Un média officiel chinois a bien tenté de relayer un communiqué qui serait signé de son nom, mais personne n'y croit à commencer par la WTA, qui a officiellement - et rapidement - émis des doutes en se disant même encore plus inquiète à la vue de ce post, par le biais de son patron Steve Simon. Alizé Cornet, première à s'alarmer de la situation, a également appuyé son soutien en répondant à L'Equipe : "Après dix jours de silence, je me suis dit : 'Personne ne réagit ! Au bout d'un moment, il faut dire et faire quelque chose. Si personne ne le fait, ce sera moi.' Comme souvent, j'ai ouvert ma gueule (sourire). Dans le bon sens. Ça a permis de sensibiliser les gens sur ce qui se passait. C'est inquiétant et même effrayant."


Et pour cause, la Niçoise poursuivant son propos : "Je connais des joueuses qui la connaissent personnellement et personne n'a de ses nouvelles. Je me dis que si elle voulait absolument nous rassurer, elle l'aurait déjà fait (...) On verra jusqu'où ça va. Au moins, les gens s'inquiètent pour elle et c'est tout ce qui compte. Il ne faut pas se laisser faire. C'est la moindre des choses. Pour une fois, les réseaux sociaux sont un moyen qui sert à quelque chose, on montre qu'on ne se laisse pas faire. La priorité est qu'elle aille bien, tout simplement. On a besoin de savoir."

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