Guillaume Marion, Media365 : publié le mercredi 22 février 2023 à 13h25
Alors que la WTA va fêter ses 50 ans cette année, la Polonaise Iga Swiatek en a remis une couche récemment à propos de l'inégalité entre le prize money des femmes et des hommes.
En tennis, pour l'égalité hommes-femmes, il faudra encore patienter (un peu). En effet, si les Grand Chelem (l'Open d'Australie, Roland-Garros, Wimbledon et l'US Open) ont instauré un prize money égalitaire, ce n'est pas encore le cas le reste du temps dans les autres tournois. Ainsi, d'après un rapport du Financial Times publié en juin dernier, l'écart serait de 75 % de plus en faveur de ceux qui exercent sur le circuit ATP. Or, en 2023, tandis que la WTA va fêter ses 50 ans d'existence, Iga Swiatek a visiblement décidé d'hausser le ton à ce sujet. « Il y a des joueuses de haut niveau qui jouent très bien dans la plupart des tournois, a dans un premier temps tenu à rappeler la Polonaise. Évidemment, j'aimerais voir la WTA se développer sur le plan commercial, devenir plus populaire, réduire la différence avec l'ATP en termes d'argent et attirer les fans. Notre tennis apporte les mêmes émotions que celui des hommes. »
Pegula abonde dans le sens de Swiatek
« Il y a quelque chose que vous pouvez trouver dans le tennis féminin que vous ne trouverez pas sur le circuit masculin. Après avoir entendu pendant quelques années que nous n'étions pas régulières, maintenant, nous le sommes. Il y a beaucoup de choses que j'aimerais que la WTA explore et change », a par la suite complété l'actuelle numéro une mondiale au classement WTA, qui reste sur un nouveau titre à Doha la semaine dernière, lors d'une conférence de presse, donnée depuis Dubaï (Émirats arabes unis), où elle est actuellement en lice. Suite aux récents propos de Swiatek, d'autres joueuses sont également allées dans son sens. « J'espère que nous pourrons continuer à faire pression pour que les prix soient les mêmes pour tous les événements et pour que nos compétitions passent davantage à la télévision », a pour sa part déclaré l'Américaine Jessica Pegula, la numéro trois mondiale et membre du conseil des joueuses de la WTA.