WTA : Sabalenka raconte la " haine " dont elle a été victime en tant que Biélorusse

WTA : Sabalenka raconte la " haine " dont elle a été victime en tant que Biélorusse©Panoramic, Media365

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mercredi 22 mars 2023 à 13h51

La numéro 2 mondiale et joueuse biélorusse Aryna Sabalenka a livré de touchantes confessions à Miami.



Aryna Sabalenka est l'une des joueuses en forme du moment. Non, c'est même la meilleure depuis que l'année 2023 a donné son coup d'envoi. Au compteur de la numéro 2 mondiale qui occupe la tête de la Race 2023 avec 3310 points devant Elena Rybakina et Iga Swiatek (n°1 mondiale) : deux titres à Adélaïde et l'Open d'Australie, plus une finale à Indian Wells. Victorieuse de son premier tournoi du Grand Chelem à Melbourne en début d'exercice, la Biélorusse s'est inclinée en finale dans le désert californien, dimanche contre Rybakina . Côté terrain, ça carbure donc pour Sabalenka, enfin heureuse et épanouie.

« Ce que j'ai vécu dans le vestiaire, je n'y avais jamais été confrontée »

En revanche, en dehors des courts, c'est moins joyeux. En raison de l'implication de son pays - la Biélorussie - dans la guerre en Ukraine depuis plus d'un an au côté de la Russie, Sabalenka vit des moments délicats. Avec ses « collègues » ukrainiennes et leurs entourages, c'est compliqué sur le circuit... « C'était vraiment, vraiment dur pour moi, parce que je n'avais jamais fait face à autant de haine dans les vestiaires », a lâché la jeune femme de 24 ans en réponse à une question sur ce qu'elle a décrit comme « des tensions » entre elle et des joueuses ukrainiennes. « Evidemment, sur Instagram, il y a beaucoup de gens qui vous haïssent dès que vous perdez des matchs, mais ce que j'ai vécu dans le vestiaire, je n'y avais jamais été confrontée », a avoué Sabalenka en marge du tournoi de Miami qu'elle s'apprête à disputer.

« On ne s'est pas battu, mais on a eu des conversations étranges, pas avec les filles, mais avec les membres de leurs staffs. Vraiment c'était une période dure, mais maintenant ça va mieux », a encore dit la Biélorusse, victorieuse de 12 tournois depuis ses débuts. « J'ai eu beaucoup de mal à comprendre qu'il y ait tant de gens qui me haïssent sans aucune raison, aucune. Je veux dire, je n'ai rien fait », a conclu Aryna Sabalenka qui a le droit de pouvoir jouer mais qui le fait sous bannière neutre, comme les athlètes russes.

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