Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 18 avril 2025 à 19h39
Alors que les quarts de finale du tournoi de Rouen comptaient deux Françaises, il n'y en aura aucune dans le dernier carré du tournoi normand. Jessika Ponchet et Sarah Rakotomanga se sont toutes deux inclinées vendredi.
Après le regrettable et terrible fiasco du week-end dernier en Billie Jean King Cup, avec pour ponctuer le cauchemar de Vilnius cette gifle face à la Belgique ayant condamné les Bleues à rester une année de plus en deuxième division, la présence de deux Françaises en quarts de finale du tournoi de Rouen avait tout d'une petite éclaircie mais néanmoins bien sympathique pour le tennis féminin français. Malheureusement pour les supporters de ces Tricolores qui comptaient huit représentantes sur la ligne de départ, lundi dernier en Normandie - Diane Parry, Varvara Gracheva, Loïs Boisson, Elsa Jacquemot, Fiona Ferro et Margaux Rouvroix étaient également engagées - des deux Bleues encore en course à l'aube des quarts de finale, aucune n'est parvenue à se hisser dans le dernier carré. Vendredi, Sarah Rakotomanga (19 ans), qui avait remporté en début de semaine au même titre que sa jeune compatriote Boisson (21 ans) son tout premier match sur le circuit, et Jessika Ponchet ont toutes deux bu la tasse, face respectivement à la Roumaine Elena-Gabriela Ruse (6-2, 6-2) et à la Néerlandaise Suzan Lamens (6-3, 6-3), qui ne s'était jamais retrouvée en demi-finales dans un tournoi WTA.
Rakotomanga n'a pas à rougir
Si Ponchet (146e), plus expérimentée que Rakotomanga, n'a pas pesé lourd face à la 90e au classement, sa cadette, en dépit du score pas vraiment flatteur là non plus, n'a pas à rougir après sa défaite face à la 69e mondiale. La 291e au classement, jamais à pareille fête à ce niveau depuis ses débuts, a ainsi réussi à pousser son adversaire du jour dans ses retranchements, en particulier dans le deuxième set, qui a vu la native de Toulouse revenir deux fois de suite d'un break de retard. Le troisième (et septième du match) a malheureusement été celui de trop pour la jeune Française, qui devrait néanmoins se consoler lundi en découvrant sa progression (probablement considérable de surcroît) au classement.