Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 02 février 2023 à 21h03
Caroline Garcia, grande favorite du tournoi de Lyon qui se déroule sur ses terres depuis l'élimination de la Chinoise Zhang, disputera vendredi les quarts de finale, face à Paolini ou Andreeva. La numéro 5 mondiale a néanmoins souffert, jeudi contre la Belge Van Uytvanck, qui avait remporté le premier set 6-2 avant que la Lyonnaise ne lui laisse plus qu'un seul jeu, pour valider son billet.
Depuis qu'elle a posé ses valises chez elle, dans le Rhône, Caroline Garcia ne rêve que d'une chose : remporter enfin ce tournoi de Lyon qui se déroule sur ses terres et où elle peut compter sur le soutien de ses plus fidèles supporters, tous dévoués à sa cause. L'héroïne locale n'est plus qu'à trois victoires d'ajouter son nom au palmarès de l'épreuve, qui fête cette année sa quatrième édition et dont elle est devenue l'immense favorite depuis que la Chinoise Shuai Zhang, tenante du titre, a pris la porte. Ce jeudi, Garcia s'est offert le droit de disputer les quarts de finale après sa victoire contre Alison Van Uytvanck en 8emes de finale. Mais la numéro 5 mondiale s'est fait peur jeudi en quatrième rotation sur ce même court qui s'était avéré fatal un peu plus tôt à l'autre Français encore en lice à ce stade du tournoi Clara Burel, sortie en trois sets (6-4, 4-6, 6-3) par la Russe Anastasia Potapova, toutefois blessée au cours de ce match et qui pourrait renoncer à la suite de la compétition. Garcia, elle, a évité le couperet, mais elle s'est fait très peur contre la Belge.
Garcia remporte douze des treize derniers jeux
Avant de ne plus laisser qu'... un seul jeu à son adversaire, la Lyonnaise, agressée de tous les côtés dans ce premier set et spectatrice de la domination de Van Uytvanck, a en effet vécu un enfer contre la 76eme au classement. Au bord du précipice, trois semaines après être déjà tombée de haut à Melbourne face à la Polonaise Magda Linette alors qu'elle semblait disposer d'une autoroute devant elle, Garcia a retrouvé ce jeu offensif à souhait qui lui avait permis la saison dernière de réaliser l'année de sa vie, avec notamment ce premier sacre au Masters, et n'a plus laissé l'ombre d'une chance à la Belge, parvenue néanmoins à prendre le service de la Française dans la dernière manche avant de se faire balayer de nouveau. Pour espérer se hisser en finale, vendredi aux dépens de l'Italienne Paolini ou de la Russe Andreeva, c'est ce tennis-là que l'ex-4eme mondiale (avant l'Open d'Australie) devra renouveler. Pas l'autre. Autrement, c'est la porte et une nouvelle désillusion de taille qui l'attendront.