Guillaume Marion, Media365 : publié le jeudi 12 juin 2025 à 15h35
Lors d'une interview donnée à Paris Match, Loïs Boisson a évoqué ce qui a changé pour elle depuis Roland-Garros, mais également son point commun avec Amélie Mauresmo.
Après avoir vécue une folle quinzaine à Roland-Garros, la vie de Loïs Boisson a considérablement changé. En effet, demi-finaliste surprise du côté de la Porte d'Auteuil, la jeune Tricolore (22 ans) a déjà fait un sacré bond au classement WTA, passant de la 361e à la 65 place mondiale, ce qui fait d'elle la numéro une française au passage. Désormais, la native de Dijon va devoir apprendre à vivre avec cette nouvelle notoriété, elle qui a notamment été très sollicitée par les médias après son superbe parcours sur la terre battue parisienne. « Honnêtement, je n'ai pas eu trop le temps de regarder ce qui se passait autour de moi. (...) Mes gains ? Ce n'est pas moi qui gère ça. Ça va être utilisé pour régler les frais, mon équipe et financer les tournois à venir », a notamment expliqué cette dernière, qui rêve de rencontrer Rafael Nadal, lors d'une interview accordée à Paris Match.
Boisson veut le même palmarès que Mauresmo
« Mon agent est débordé. Jusqu'ici, j'avais juste un sponsor raquettes, Babolat. Ça risque de beaucoup changer. (...) Ma musculature ? Je pense que c'est une morphologie de base. Physiquement, je joue toujours à fond. À cause de cela, je me suis souvent blessée. Mentalement, j'ai aussi beaucoup travaillé. C'est grâce à cet ensemble de facteurs que j'ai pu arriver en demi-finale. (...) La comparaison avec Mauresmo ? Amélie, je ne l'ai pas vraiment vue jouer. Je suis née en 2003. J'ai juste regardé des vidéos d'elle. Elle avait un très beau jeu avec son revers. Et elle était très athlétique. Ça nous fait un point commun, a par la suite déclaré Boisson. Si je peux aussi avoir son palmarès, je signe ! » Désormais, la Française attend de savoir si elle aura le droit ou non à une wild card de la part des organisateurs pour pouvoir disputer Wimbledon (30 juin-13 juillet) sans passer par les qualifications, car le "cut" a été arrêté bien avant sa folle ascension.