Aurélien Canot, Media365, publié le dimanche 25 juin 2023 à 11h21
Même si elle n'a toujours pas remporté de tournoi cette saison, Caroline Garcia n'est pas particulièrement inquiète à l'aube de Wimbledon en dépit de sa nouvelle défaite, samedi en quarts de finale à Berlin contre Petra Kvitova.
En neuf participations à Wimbledon, Caroline Garcia n'a jamais dépassé le stade des 8emes de finale. Le tournoi londonien est d'ailleurs celui qui lui réussit le moins bien avec l'Open d'Australie si l'on s'en tient uniquement aux quatre rendez-vous du Grand Chelem. Pourtant, l'herbe, la Lyonnaise aime beaucoup. D'ailleurs, alors qu'elle n'avait plus réussi à aligner deux victoires de suite depuis Indian Wells, en mars dernier, elle a atteint les quarts de finale à Berlin cette semaine, pour son tout premier tournoi sur gazon cette saison. Et si elle s'est inclinée en deux sets (6-4, 7-6) contre Petra Kvitova, la numéro 4 mondiale n'est pas passée aussi loin de la victoire qu'il ne pourrait y paraître face à la double lauréate de Wimbledon. Sans être encore fixée sur ce qu'elle pourra réellement espérer à Londres à partir du 3 juillet prochain ("Je ne sais pas encore comment j'aborderai Wim'"), Garcia, qui achèvera sa préparation à Eastbourne à partir de lundi prochain, n'affiche donc pas cette inquiétude qui lui avait collée à la peau au cours de toute la saison sur terre battue.
Garcia : "Sur gazon, je ne force pas"
Et pour cause : la protégée de Bertrand Perret, avec qui elle a décidé de collaborer de nouveau, a le sentiment sur herbe d'être elle-même et de pouvoir y jouer réellement le tennis qu'elle aime. Ce qui n'est pas le cas sur terre, à l'entendre. "Sur terre, je joue presque trop comme une "terrienne", en faisant tourner la balle. Mais c'est contre-productif pour moi. Sur gazon, ça coule plus de source", avoue la numéro 1 française dans L'Equipe ce dimanche au lendemain de sa belle semaine berlinoise malgré tout (Garcia avait déroulé contre Liscki et Fourlis lors de ses deux premiers matchs). Pour l'héroïne du dernier Masters, un aspect en particulier fait la différence pour elle sur gazon : elle "ne force pas". "Alors que c'est mon problème sur terre battue, où j'ai tendance à vouloir en mettre trop." "Or, ce sont justement ma qualité de swing et ma qualité de relâchement qui m'aident dans mes frappes", précise Garcia dans L'Equipe. Avec en tête le rêve d'enfin se hisser en quarts de finale à Wimbledon.