Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 01 juillet 2023 à 20h35
Lancée avec 45 minutes de retard puis interrompue près de trois heures par la pluie, la finale du tournoi WTA de Bad Hombourg a vu Katerina Siniakova s'imposer en deux manches face à Lucia Bronzetti.
Katerina Siniakova a ajouté ce samedi un quatrième titre à son palmarès. Plus habituée à briller en double, ayant notamment remporté trois des quatre derniers tournois du Grand Chelem disputés avec Barbora Krejcikova, la Tchèque a soulevé le trophée à Bad Hombourg grâce à son succès en deux manches face à Lucia Bronzetti, qui a profité du forfait d'Iga Swiatek pour se qualifier sans jouer. Une finale que la 52eme mondiale a su prendre par le bon bout, même si elle a démarré avec 45 minutes de retard en raison de la pluie. Si elle a été accrochée sur ses deux premiers engagements, c'est un break blanc qui lui a permis de mener très rapidement trois jeux à rien. Dès lors, aucune des deux finalistes n'a été mise en difficulté jusqu'au moment qui a vu l'Italienne servir pour rester dans ce premier set. Craquant au tout dernier moment, la 65eme mondiale a cédé son service, offrant par la même occasion la manche à son adversaire. Dos au mur, Lucia Bronzetti a eu une réaction d'orgueil fracassante.
Siniakova a su se reprendre
Sur un jeu blanc, l'Italienne a pris d'entrée le service de la Tchèque... avant de perdre pied et de laisser Katerina Siniakova revenir à hauteur puis passer devant en tenant son service. La pluie s'est alors de nouveau invitée sur Bad Hombourg, provoquant une interruption longue de quasiment trois heures. Dès la reprise, les deux joueuses ont montré une certaine fébrilité qui s'est traduite par trois jeux de service perdus consécutivement. Une séquence qui a permis à Katerina Siniakova de prendre l'ascendant, menant quatre jeux à deux puis sauvant une balle de débreak pour s'envoler au tableau d'affichage. Toutefois, au moment de servir pour mettre fin à cette finale, la 52eme mondiale a tremblé et ouvert la porte à Lucia Bronzetti, qui n'a pas hésité à l'enfoncer pour effacer son engagement de retard sur un jeu blanc et emmener son adversaire au jeu décisif. Un tiebreak qui a vu la Tchèque s'envoler très vite au score, prenant quatre points d'avance après six échanges. Toutefois, il lui a fallu quatre balles de match pour sceller le sort de cette finale (6-2, 7-6 en 1h38').