Aurélien CANOT, Media365, publié le vendredi 30 décembre 2022 à 15h44
Après le carton de la France contre l'Argentine (5-0) pour la première sortie des Bleus dans cette nouvelle United Cup, Caroline Garcia ne savourait pas uniquement ce départ canon. La numéro 4 mondiale entraînée de surcroît par un Argentin, appréciait aussi que les Français aient su prendre leur revanche à leur manière après la défaite en finale de la Coupe du monde de football face à l'Albiceleste.
France - Argentine : 5-0. Tous les supporters français auraient évidemment signé les yeux fermés pour que la finale de la Coupe du monde de football, au Lusail Stadium le 18 décembre dernier, se termine sur ce score. Malheureusement, il n'en a rien été, et malgré un match héroïque de leur part, Kylian Mbappé, auteur d'un triplé historique, et ses coéquipiers ont abandonné leur trophée aux Argentins à l'issue d'une séance de tirs au but fatale aux Bleus de Didier Deschamps. Alors non, malheureusement, ce 5-0 dont auraient rêvé les Bleus du football, c'est le score sur lequel s'est achevé vendredi à Perth (Australie) le premier match de l'équipe de France de tennis dans la nouvelle version de l'United Cup. Après que Caroline Garcia a elle aussi déroulé contre son adversaire du jour (Nadia Podoroska) pour permettre à son équipe d'être assurée de la victoire avant même les deux derniers matchs, Adrian Mannarino et le double mixte, composée de Garcia et du capitaine Edouard Roger-Vasselin, se sont également imposés sans trembler, pour une première gifle (5-0) infligée à ces Argentins privés de leur leader Diego Schwartzman.
"Voir mon coach argentin être un peu obligé de porter le t-shirt France..."
Après sa victoire, la numéro 4 mondiale n'a donc pu s'empêcher de faire référence à la finale perdue du 18 décembre dernier. "Ce n'est pas du tout le même niveau d'importance, mais nous avions tous dans un coin de notre tête cette envie de prendre notre petite revanche", n'a pas caché la Lyonnaise, dont le nouvel entraîneur Juan Pablo Guzman est... argentin. Mais un Argentin pas comme les autres face à son pays, puisque sa nouvelle fonction l'avait obligé à jouer les faux-frères d'un jour. Et que sa protégée n'a pas fini de chambrer. "Voir mon entraîneur, qui est argentin, être un peu obligé de porter le t‑shirt France était assez drôle", a avoué la meilleure joueuse française, certes très heureuse par ailleurs d'avoir débuter la nouvelle saison sur une victoire. "Je me sentais très bien. Ce n'est jamais facile de commencer une nouvelle saison, et c'est un nouveau format de compétition. Je voulais bien jouer pour moi, mettre mon jeu en place après quelques bonnes semaines d'entraînement." "Caro" est lancée. Souhaitons qu'elle vive une saison encore plus belle que celle, somptueuse, qu'elle avait bouclée le mois dernier.