Dopage : Halep ne comprend pas la différence de sanction avec Swiatek

Dopage : Halep ne comprend pas la différence de sanction avec Swiatek ©Icon Sport, Media365
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Aurélie Sacchelli, Media365, publié le vendredi 29 novembre 2024 à 09h22

Suspendue un an et demi en raison d'un contrôle positif à l'US Open 2022, Simona Halep ne comprend pas qu'Iga Swiatek n'ait été suspendue qu'un mois, alors que les reproches qui lui sont faits semblent assez similaires.

Lorsque Simona Halep a appris ce jeudi qu'Iga Swiatek avait été contrôlée positive en août dernier et suspendue un mois durant l'automne, la Roumaine a été choquée. Elle a eu l'impression que la Polonaise avait vécu la même mésaventure qu'elle, mais que la sanction était beaucoup moins importante. A l'US Open 2022, alors qu'elle était en pleine renaissance après une victoire au WTA 1000 de Toronto, Halep avait été testée positive au Roxadustat, une substance qu'elle avait ingérée involontairement car elle était présente dans un complètement alimentaire. Elle avait finalement été suspendue un an et demi. Iga Swiatek a quant à elle été testée positive à la trimétazidine lors d'un contrôle hors compétition, et s'est défendue en expliquant que la substance était présente dans un médicament pour favoriser le sommeil contaminé. L'Autorité internationale de l'intégrité du tennis (ITIA) a considéré qu'elle n'était pas en faute et ne l'a donc suspendue qu'un mois.

Halep : "Ils voulaient absolument détruire les dernières années de ma carrière"

Ce que Halep n'arrive pas à comprendre, comme elle l'a écrit dans un long message publié sur Instagram : "Je m'assois et j'essaie de comprendre, mais il m'est vraiment impossible de comprendre une telle chose. Je me demande pourquoi une telle différence de traitement et de jugement ? Je ne trouve pas et je ne pense pas qu'il puisse y avoir une réponse logique. Il ne peut s'agir que de mauvaise volonté de la part de l'ITIA, l'organisation qui a tout fait pour me détruire malgré l'évidence. Ils voulaient absolument détruire les dernières années de ma carrière. J'ai toujours cru au bien, j'ai cru à l'équité de ce sport. J'ai souffert, je souffre et je souffrirai peut-être toujours de l'injustice qui m'a été faite. Comment est-il possible que dans des affaires identiques se déroulant à peu près au même moment, l'ITIA ait des approches complètement différentes à mon détriment. Comment ai-je pu accepter que la WTA et le conseil des joueuses ne veuillent pas me rendre le classement que je méritais !!!! J'ai perdu deux ans de ma carrière, j'ai perdu beaucoup de nuits blanches, de pensées, d'anxiété, de questions sans réponse... mais j'ai obtenu justice. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'une contamination et que le passeport biologique était une pure invention. Et j'ai gagné autre chose : mon âme est propre ! Je ressens de la déception, de la tristesse, de la frustration, mais je ne ressens pas de colère, même aujourd'hui." Juste un sentiment de "deux poids deux mesures", comme l'avaient déjà ressenti certains tennismen au moment de l'annonce du contrôle positif de Jannik Sinner.

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