Federer : "Ça va être incroyable"

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Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 06 juillet 2021 à 11h28

Qualifié pour son 18e quart de finale à Wimbledon, Roger Federer, opposé à Medvedev ou Hurkacz, apprécie de retrouver un stade plein, après avoir "joué en night session à Paris devant cinq personnes".

Roger Federer va encore devoir patienter avant de connaître l'identité de son adversaire en quarts de finale de Wimbledon. Car le dernier huitième de finale, entre Daniil Medvedev et Hubert Hurkacz, n'a pas pu aller à son terme, et se terminera mardi. La pluie a en effet interrompu les deux hommes lundi soir, alors que le Russe, numéro 2 mondial, menait 6-2, 6-7 [2], 6-3, 3-4 face au Polonais. Le Suisse, malgré une petite frayeur dans le premier acte, s'est lui facilement défait de Lorenzo Sonego (7-5, 6-4, 6-2), et attend désormais tranquillement de savoir qui lui fera face pour son 18e quart de finale, en 22 participations au Majeur londonien !

"J'ai fait des progrès"

Le recordman des victoires en Grand Chelem, à égalité avec Rafael Nadal (20) - un duo qui ne compte plus qu'un titre d'avance sur Novak Djokovic (19) -, a ensuite évoqué sa montée en puissance, après avoir beaucoup souffert au premier tour face à Adrian Mannarino, finalement contraint à l'abandon à cause d'une glissade. "Je sens bien que j'ai fait des progrès. Je prends la balle plus tôt. Je me suis habitué au court, aux balles et aux conditions. J'arrive à prendre la balle plus haut, parfois en demi-volée. Toutes ces petites choses font la différence au final", apprécie celui qui pensait être mis plus en difficulté par l'Italien : "Je m'attendais à mieux de la part de Sonego. Je pensais qu'il allait pouvoir me faire plus mal avec son coup droit et avec son service."


Le numéro 8 mondial savoure aussi le retour des spectateurs, Wimbledon accueillant finalement du public à 100% de sa capacité dès les quarts de finale sur les courts principaux, contre 50% jusque-là. "Pour être franc, on dirait déjà que c'est rempli à 100%. Les fans ici sont géniaux et font tout pour nous le faire sentir, à nous les joueurs et au tournoi. Mais un stade plein, cela va être incroyable. J'ai joué en night session à Paris devant cinq personnes (contre Dominik Koepfer, ndlr), a-t-il ensuite rigolé. La différence est énorme et c'est pour ça que l'on joue. J'ai essayé de penser à ce que cela aurait signifié pour moi de remporter Wimbledon sans public. J'aurais été champion mais cela n'aurait pas été du tout le même feeling. Je pense que ça m'aurait enlevé 70 ou 80% de la satisfaction. C'est pourquoi nous sommes si heureux du retour des fans."

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