Thomas Siniecki, Media365, publié le lundi 30 août 2021 à 22h37
Que serait un match de Benoit Paire sans ses petites facéties ? Le joueur français, peu avant d'être mené deux sets à rien par Dusan Lajovic au premier tour de l'US Open, a eu maille à partir avec une personne dans les tribunes.
Benoit Paire a une nouvelle fois fait le show lundi, pour son entrée en lice à l'US Open qui s'est malheureusement soldée par une défaite en quatre manches devant Dusan Lajovic (6-3, 7-5, 2-6, 6-4). D'abord en fin de premier set, lorsqu'il a été sanctionné d'un avertissement après avoir balancé une balle en tribunes. Au début de la manche suivante, il n'y était cette fois pour rien lorsque sa raquette, encore sur un service, partait directement dans le filet. En revanche, à la fin du deuxième set, c'est bien le Français qui a totalement disjoncté. Se plaignant auprès de l'arbitre d'un spectateur bruyant durant le point, il a violemment tapé dans le parasol surplombant son banc, ce qui lui a valu un point de pénalité. Avant de qualifier le spectateur incriminé de "gros fils de p...".
"J'ai joué deux fois à 15h en plein cagnard, ça m'a beaucoup épuisé"
A l'issue de la partie, Benoit Paire n'était pas plus dérangé que ça (propos relayés par L'Equipe) : "Je suis arrivé un peu fatigué. À Winston-Salem, j'ai joué deux fois à 15h en plein cagnard, ça m'a beaucoup épuisé. Je n'ai pas pu vraiment me reposer. Depuis que je suis là, je suis un peu plus lourd. La chaleur était étouffante. Il y avait beaucoup d'humidité, j'étais trempé. J'ai cru qu'il allait cramper, il n'était pas bien quand je suis revenu, finalement il a su faire l'effort. Ça restera une bonne tournée, c'est positif, je rejoue bien au tennis et j'ai repris un peu de plaisir. Désormais, j'ai hâte de me reposer. J'en ai besoin."
A noter enfin que le n°4 français (49eme mondial) était équipé à la dernière minute d'un t-shirt Celio, qui l'a sponsorisé à la hâte pour terminer la saison et même boucler un contrat global d'une année. "Il est râleur, tellement français et tellement normal", résume le PDG de la marque de vêtements, Sébastien Bismuth, qui a ficelé l'affaire en une journée, juste avant le début du tournoi du Grand Chelem américain.